De l'eau au moulin

Published on 4 mars 2022 |

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[Agriculture 2040] 11. Quelle agriculture dans un monde vivable ?

Par Cécile Claveirole, ingénieure agricole, responsable politique des questions agricoles, et Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, ingénieure agronome, coordinatrice du réseau agriculture de France Nature Environnement.
« Pâturage tournant d’une troupe de moutons en Ariège – photo Cécile Claveirole ».

Pourquoi l’agriculture ?

L’agriculture relève, pour France Nature Environnement (FNE), de l’intérêt général. D’abord, du fait de sa vocation nourricière. Ensuite, parce qu’elle occupe en France environ la moitié du territoire national. En prise directe avec la biodiversité, l’eau, le sol, le climat, et l’air, elle génère des impacts – positifs comme négatifs – sur les équilibres naturels. Enfin, parce qu’elle façonne les paysages, participe au tissu rural et fait partie de notre culture avec un attachement très fort des Français au métier d’agriculteur1. Son avenir concerne donc l’ensemble des citoyens, bien au-delà des seuls agriculteurs qui sont bien entendu en première ligne. Issue de la société civile, avec son mouvement de 5 837 associations réparties sur l’ensemble du territoire national, FNE agit depuis des décennies pour que le secteur agricole et alimentaire dans son ensemble évolue et contribue à un monde vivable.

En 2018, la surface agricole utile de la France était estimée à 28,5 millions d’hectares, soit 45% du territoire, contre 34,6 millions d’hectares en 1950. Dans un monde où la demande de produits alimentaires est en augmentation constante, cette artificialisation des espaces naturels et agricoles, plus rapide que la croissance démographique, impose désormais la mise en œuvre immédiate de l’objectif « zéro artificialisation nette ». D’après l’étude ADEME « Quelle alimentation pour demain » d’avril 2021, l’empreinte sol moyenne d’un Français oscille entre 1300 m² pour une alimentation purement végétale et 6000 m² pour une alimentation riche en viande et représente 4280 m² en moyenne. Si l’on tient compte des courbes démographiques et du taux d’artificialisation des sols, le système agricole et alimentaire du pays doit impérativement évoluer, pour garantir l’autosuffisance et la résilience d’un système agroalimentaire fortement dépendant des énergies fossiles et des importations. Celles-ci sont en effet soumises aux aléas des tensions géostratégiques, et ne permettent pas l’indépendance. Il s’agit bien de répondre à nos besoins alimentaires tout en préservant les équilibres naturels.

FNE ne cesse d’alerter sur l’artificialisation excessive des espaces naturels et agricoles d’une part, et d’autre part sur les dommages causés à l’environnement par l’agriculture productiviste (dégradation des ressources en eau, des sols, du climat, de l’air, de la biodiversité, bilan énergétique insoutenable). A titre d’exemple, le suivi temporel des oiseaux communs (STOC), réalisé par le MNHN avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB), a révélé une diminution de près de 30% des populations d’oiseaux spécialistes des milieux agricoles en trente ans, concomitante avec l’intensification des pratiques2. Notre fédération met en avant la nécessité de préserver les ressources naturelles (biodiversité, sol, eau, air, climat) pour pouvoir continuer à produire demain.

FNE s’inquiète aussi de la souffrance morale de certains agriculteurs et du niveau de revenu des plus pauvres dans notre société, sans oublier les effets des pratiques agricoles sur la santé. Pour les professionnels, l’expertise collective de l’Inserm a confirmé en 2021 « la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique ».

Enfin, les modes d’alimentation actuels provoquent des problèmes de santé publique qui doivent être résolus collectivement en favorisant des transitions dans les systèmes alimentaires.

Mais une fois ces constats posés, et imposés dans le débat public, la fédération s’engage aussi et surtout pour proposer un changement de modèle.

Quelle agriculture « vivable » à l’horizon 2040 ?

Les prévisions démographiques annoncent une population de près de dix milliards d’humains en 2050 alors qu’une personne sur dix souffre déjà de sous-alimentation dans le monde, que la biodiversité s’effondre et que le changement climatique est déjà une réalité. Ajoutons l’épuisement des ressources fossiles et les tensions géostratégiques.

Dans ce contexte, l’agriculture devra produire la juste quantité pour assurer la satisfaction des besoins humains et préserver la biosphère. Or, les terres agricoles sont menacées dans leur vocation nourricière par l’artificialisation, les cultures énergétiques à grande échelle et la part des terres consacrée à l’alimentation des animaux dans des élevages industriels destinés à satisfaire une demande de produits à bas prix.

Pour faire face à cette demande croissante et à cette pression sur le foncier agricole, certains acteurs prônent une augmentation des rendements par une intensification des pratiques. FNE, au contraire, met en avant la préservation des terres et leur vocation nourricière, ainsi que la réduction du gaspillage alimentaire et de la consommation de produits d’origine animale. Pour cela, l’agroécologie doit être promue, dont l’agriculture biologique est, pour FNE, l’une des formes les plus abouties3

Dans une logique de santé globale (One Health), l’agriculture de 2040 produirait, dans la vision de FNE, de l’alimentation pour l’ensemble de l’humanité au plus près des besoins, dans le respect de la diversité culturelle et de la souveraineté alimentaire de tous les peuples, en particulier les plus fragiles.

L’agriculture française serait totalement orientée vers l’agroécologie4, autonome en intrants et s’appuyant sur la biodiversité pour produire. L’agriculture biologique occuperait 50% de la surface agricole (Solagro, 2016). Cette agriculture, qui peut prendre de multiples formes, préserverait les ressources naturelles qui sont ses facteurs de production : biodiversité, sol, eau, air, climat. Elle se passerait d’engrais et de pesticides de synthèse5 et laisserait 15% d’espace aux infrastructures agroécologiques6(haies, bosquets, mares, arbres isolés, etc.).

Ainsi, l’agriculture intégrerait la préservation de l’environnement au sein même de l’acte de production, ce qui n’empêcherait pas de préserver totalement, en parallèle, des espaces de biodiversité remarquable. L’élevage serait redimensionné pour être alimenté par les ressources locales et respecter le bien-être des animaux de ferme. La consommation de produits d’origine animale serait réduite, au profit des protéines végétales. La consommation alimentaire serait locale, peu transformée, saine, de saison et de qualité. Les gaspillages seraient évités. Les terres agricoles seraient préservées de l’artificialisation et la production d’énergie sur les fermes serait limitée à la seule valorisation locale dans le respect de la vocation alimentaire de l’agriculture et de la fertilité des sols. Les villes auraient retrouvé une ceinture alimentaire et les liens sociaux seraient rétablis dans les territoires. Les paysans vivraient de leur travail, dans la dignité et la fierté. C’est ce que chaque citoyen peut souhaiter.

Quel chemin pour y parvenir ?

Pour que cette vision, qui est largement partagée dans la société, devienne une réalité, la France doit s’engager résolument dans la transition agroécologique. Elle doit en premier lieu préserver le foncier agricole et atteindre un objectif de « zéro artificialisation nette » du territoire 7. La vocation nourricière de l’agriculture doit aussi être préservée par l’abandon de tout soutien à la production d’énergies qui, sur des fermes à vocation industrielle, utilise des terres agricoles : agrocarburants, photovoltaïque au sol, méthanisation alimentée par des cultures dédiées, etc.

La déclinaison française de la Politique Agricole Commune (PAC) doit consacrer la moitié de son budget à des mesures environnementales ambitieuses : conditionnalité, écorégime avec paiements pour services environnementaux, mesures agroenvironnementales et climatiques8 pour que les infrastructures agroécologiques représentent au moins 10 % de la surface des exploitations agricoles en 2027. Les enveloppes disponibles devront être suffisantes pour répondre à toutes les demandes des agriculteurs qui souhaitent s’engager dans la conversion à l’agriculture biologique ou vers des pratiques exemplaires via les mesures agroenvironnementales et climatiques.

Un plan renforcé9devra permettre d’atteindre au moins 20 % de la surface agricole nationale en 2027 pour respecter les objectifs du Pacte Vert européen (Pour une autre PAC, 2021) et au moins 50 % de la consommation en restauration collective (publique et privée) en bio pour générer des débouchés et permettre aux filières de se structurer. Des chèques alimentaires peuvent être mis en place pour rendre les produits bio accessibles à tous10.

Les villes devront en majorité être approvisionnées par une agriculture de proximité (ceintures nourricières) qui assurera les approvisionnements urbains avec des produits de qualité. Ces ceintures nourricières doivent se développer sans impacter les milieux naturels restants. Les circuits courts et de proximité doivent être soutenus et se généraliser, notamment au travers du dispositif des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) qui devront promouvoir une alimentation de qualité, saine et de saison issue de l’agroécologie, dans une logique de santé globale11. Ces PAT favorisent une démocratie alimentaire et environnementale en intégrant les citoyens aux décisions de territoire.

La France doit se fixer pour objectif la sortie des intrants de synthèse d’ici 2030 et adopter un plan ambitieux permettant l’adoption de pratiques de production sans pesticides ni azote minéral de synthèse. La sortie des substances les plus dangereuses doit rapidement devenir une réalité : perturbateurs endocriniens, produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR1, CMR2).

La France doit s’engager dans la sortie de l’élevage industriel en interdisant l’élevage en cages et mettre en place un plan national de reconversion vers un élevage durable, autonome en alimentation et respectueux du bien-être animal avec l’obligation d’un réel accès à l’extérieur pour tous les élevages. Un objectif de diminution du cheptel doit être adopté. La consommation de produits d’origine animale doit diminuer dans un objectif de « moins et mieux » ; le gouvernement doit en parallèle mettre en place un plan ambitieux de développement des protéines végétales, notamment à destination de l’alimentation humaine, doté de financements suffisants. Une option végétarienne peut être proposée chaque jour dans les cantines scolaires et autres établissements publics de restauration collective.

Une stratégie ambitieuse d’adaptation de l’agriculture au changement climatique est nécessaire pour encourager la diversification des cultures, le développement de cultures économes en eau, la préservation des prairies permanentes et des infrastructures agroécologiques. Les retenues individuelles destinées à l’irrigation ne devront plus bénéficier de soutien public.

Sur la question des Organismes génétiquement modifiés, la France qui les interdit en plein champ ne doit pas en autoriser de « nouveaux » [c’est-à-dire qui soient produits par les New Breeding Techniques ou NBT] et cesser d’en importer pour l’alimentation animale. 

L’Etat doit soutenir, en vue de les généraliser, les pratiques les plus favorables à l’environnement issues de la recherche, en renforçant son lien avec les groupes d’agriculteurs qui les expérimentent. Les agriculteurs et les associations environnementales doivent être impliqués dans la recherche agronomique, tant au niveau de l’émergence de questions de recherche que de la diffusion des résultats auprès des agriculteurs sur le terrain mais aussi de l’ensemble de la société. Le conseil agricole doit être réformé pour que des organisations dédiées à des agricultures alternatives (Civam, FNAB…) puissent recevoir davantage de financements, par exemple avec une réorientation des crédits du Casdar, en vue de toucher davantage de fermes. Le conseil doit être totalement séparé de la vente de pesticides et la formation des conseillers agricoles doit évoluer en compétences vers le conseil stratégique. Dans la formation initiale et continue des agriculteurs il est souhaitable de renforcer l’enseignement des principes et des techniques liés à la transition agroécologique.

Un étiquetage valorisant les bonnes pratiques au regard des pesticides, de la biodiversité, du climat, du bien-être animal doit être mis en place sur les produits alimentaires. Il est d’autre part indispensable de modifier (encore) la réglementation pour permettre aux agriculteurs des rapports commerciaux plus équitables avec les distributeurs, qui leur permettent de vivre dignement de leur travail.

Pour que toutes ces étapes du chemin puissent se concrétiser, la première de toutes est sans doute d’améliorer le dialogue social sur les questions liant agriculture et environnement : les instances de concertation doivent être réformées pour donner une vraie place à la société civile, sur le mode bien connu du « Grenelle ».

Agriculture, environnement, l’impossible dialogue ?

Acteur du dialogue depuis sa création en 1968, FNE a une expérience de plusieurs décennies en matière de concertation. La fédération ne peut que constater, depuis environ dix ans, après la dynamique du Grenelle de l’environnement, une crispation dans les échanges avec la profession agricole majoritaire. Les accusations d’« agribashing » ou d’ « écolobashing » ont tendance à figer le débat. Pourtant, agriculture et environnement, loin de s’opposer, sont en fait totalement indissociables12.

Un exemple. De nombreux travaux de recherche montrent à quel point les infrastructures agroécologiques (haies, bosquets, mares, arbres isolés, etc.), qui sont des refuges pour la biodiversité et filtrent l’eau, apportent aussi des bénéfices à la production : elles hébergent des auxiliaires de culture, des pollinisateurs, freinent l’érosion et le ruissellement, apportent abri et ombrage aux animaux, peuvent être directement productives (bois, fourrage notamment), tamponnent les aléas climatiques et permettent la captation de carbone. De même, la rotation des cultures, qui fournit des ressources pour la faune et la flore, permet des systèmes agricoles plus diversifiés donc plus résilients face aux aléas climatiques, économiques et sanitaires. Ces pratiques permettent de réduire la dépendance aux pesticides, donc de diminuer les coûts de production, ce qui favorise le revenu des agriculteurs dès lors que l’on raisonne en marge et non plus seulement en rendement et chiffre d’affaires. Par ailleurs ces pratiques favorisent la vie des sols, notamment lorsqu’on cultive des légumineuses.

De nombreux agriculteurs, et certains depuis longtemps, sont déjà engagés dans cette transition agroécologique.  Au sein de la plateforme Pour une autre PAC, qui travaille au quotidien pour faire de la politique agricole commune l’outil de cette transition, FNE dialogue de façon permanente avec eux.

Sur l’épineuse question des pesticides, FNE est engagée dans un processus visant à apaiser le dialogue local entre riverains et agriculteurs. La fédération propose des informations factuelles sur la question des pesticides à destination du grand public et appuie des expériences pilotes de dialogue territorial menées par les associations de son mouvement notamment dans le Doubs et le Maine-et-Loire. L’objectif est de capitaliser sur ces expériences pour les démultiplier dans d’autres territoires avec la participation des associations locales.

Pour la préservation des ressources et des biens communs que sont la biodiversité, l’air, l’eau, le sol, le climat, et parce que notre alimentation et notre avenir en dépendent, la fédération souhaite dépasser les clivages entre agriculture et environnement car ces clivages sont, justement, obsolètes. Dans un monde vivable, il faudra au contraire concilier les deux.


Lire les contributions au dossier [Agriculture 2040]
– 1. Quel avenir pour l’agriculture en France dans 20 ans ?, par Pierre Guy, Michel Petit, anciens chercheurs INRAE, Anne Judas (revue Sesame)
– 2. La disparition des insectes. Témoignage d’un naturaliste (1969-2021), par Vincent Albouy, naturaliste, ancien président de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement, auteur de plusieurs ouvrages sur les insectes.
– 3. La biodiversité, support de la production agricole, par Vincent Bretagnolle, directeur de recherche, Centre d’Etudes Biologiques de Chizé, UMR7372, CNRS.
– 4. Comment mangerons-nous en 2040 ? par Pascale Hébel, directrice du pôle consommation et entreprise au Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie (CRÉDOC).
– 5. Connaître le passé, envisager l’avenir, par Yves Guy, agronome.
– 6. Paysages, eau et biodiversité, par Pierre Guy, Jean-Pierre Dulphy, anciens chercheurs INRAE.
– 7. L’élevage des herbivores domestiques : pour un élevage économe et durable par nécessité, par Jean-Pierre Dulphy et Pierre Guy, anciens chercheurs INRAE.
– 8. Réflexions sur les filières avicoles, par Bernard Sauveur, ancien chercheur INRAE.
– 9. Concilier productivité et durabilité : quels rôles pour les mécanismes de marché ?, par Michel Petit, économiste, ancien chercheur INRA.
– 10. Créer ou recréer des emplois agricoles ?, par Anne Judas (revue Sesame), en collaboration avec Cécile Détang-Dessendre (DR INRAE).
– 11. Quelle agriculture dans un monde vivable ?, par Cécile Claveirole, ingénieure agricole, responsable politique des questions agricoles, et Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, ingénieure agronome, coordinatrice du réseau agriculture de France Nature Environnement.
– 12. Une recherche agronomique pour une agriculture durable, par Gilles Lemaire, membre de l’Académie d’Agriculture de France et ancien chercheur INRA.

  1. http://www.odoxa.fr/sondage/agriculteurs-plebiscites-ruraux-disent-vie-plus-heureuse-urbains-patissent-de-difficultes/
  2. https://inpn.mnhn.fr/actualites/lire/12721/bilan-des-30-ans-du-suivi-temporel-des-oiseaux-communs-stoc
  3. https://afterres2050.solagro.org/decouvrir/scenario/ et https://www.nature.com/articles/s41467-017-01410-w
  4. http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20110308_a-hrc-16-49_agroecology_fr.pdf
  5. https://fne.asso.fr/actualite/sauvons-les-abeilles-et-les-agriculteurs-signez-l-initiative-citoyenne-europeenne
  6. https://osez-agroecologie.org/images/imagesCK/files/bibliographie/f34_lesinfrastructuresagroecologiques-brochure09.pdf
  7. https://www.strategie.gouv.fr/publications/objectif-zero-artificialisation-nette-leviers-proteger-sols
  8. https://fne.asso.fr/actualite/la-pac-post-2020-face-a-l-urgence-ecologique
  9. Le plan Ambition Bio « s’arrête » à 15% en 2022 : https://agriculture.gouv.fr/le-programme-ambition-bio-2022-presente-lissue-du-grand-conseil-dorientation-de-lagence-bio
  10. Voir par exemple : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/cheque-alimentaire-le-ministre-de-lagriculture-veut-cibler-les-18-25-ans-1308682
  11. https://www.territoires-climat.ademe.fr/ressource/611-226
  12. [NDLR] Sur ce point, voir l’article de Vincent Bretagnolle : https://revue-sesame-inrae.fr/agriculture-2040-9-concilier-productivite-et-durabilite-quels-roles-pour-les-mecanismes-de-marche/

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2 Responses to [Agriculture 2040] 11. Quelle agriculture dans un monde vivable ?

  1. j-marie bouquery says:

    France, France, France toutes les 5 lignes. Notre pays si privilégié par la géographie et l’histoire – aussi ultramarines ! Est- ce bien raisonné ? Et assez humaniste et solidaire ? Toujours un peu hameau de la reine…..

  2. l'utopiste says:

    Ah,cette Agri-Culture ! On en cause bien maintenant mais existe-t-elle aujourd’hui encore chez nous ???
    Retrouvons la signification première que nos prédécesseurs ont bien signifié au travers de leur qualificatif : ils ont affiché clairement leur choix d’associer l’activité première de l’homme à la Culture…,et qui dit “culture” se rattache au “culte “et donc au respect de la chose : la terre .
    Hélas cela a été abandonné pour partir vers l’exploitation ! ou la notion première n’est pas le respect mais bien le désir de tirer au maximum et le plus vite possible ! Ne soyons pas surpris du résultat après seulement une soixantaine d’années de pratique “exploiteuse “.
    L’avenir de l’homme est intrinsèquement lié à son activité première : l’Agri-Culture, et il est plus que urgent de permettre à un maximum d’hommes et de femmes de pouvoir retourner à la terre pour la Cultiver.
    IL y a déjà longtemps, quelqu’un avait déclaré : “Aucune activité humaine, Même pas la médecine, n’a autant d’importance pour a santé du peuple que l’agriculture ”
    A méditer ! si encore possible ! ?

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