Sciences et société, alimentation, mondes agricoles et environnement


Croiser le faire

Publié le 20 avril 2017 |

0

[Microfermes] Chez Guillaume

La disposition des cultures a été pensée pour être la plus économe en mouvement.

Par Yann Kerveno.

La ferme de Guillaume Boitel compte 3 hectares, 15 ares sous tunnels, 24 ares de jardins intensifs et une vingtaine d’ares consacrés aux légumes de conservation. Il est monté jusqu’à 90 ares en 2016 lorsqu’il avait, un moment, le projet de s’associer avec un autre maraîcher. Les tunnels, les plus intensifs de l’exploitation, reçoivent par an deux à trois cultures par planche. Les jardins intensifs sont récoltés au fil de l’eau. Les légumes de conservation en une seule fois. Plus l’attention est importante, plus les parcelles sont situées à proximité de la maison.

Guano de chauve-souris

Il consacre aussi un petit tunnel à la confection de ses semis, pour ne pas acheter à un semencier. Il utilise un peu de fertilisation pour ne pas appauvrir les sols. Il consomme ainsi, ce sont les seuls intrants, 500 kilos de fientes de volailles d’un éleveur qui fait partie de l’AMAP. Pour l’amendement de fond, il achète du lombricompost et récupère également 15 kilos de guano de chauve-souris récoltés par une association locale. « Je réfléchis actuellement aux engrais verts, mais c’est complexe à mettre en place chez moi, cela m’obligerait à revoir la “géographie de mes productions” et cela ne me va pas. »

Les jardins intensifs supportent plusieurs cultures dans l’année.

 




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut ↑