Quel heurt est-il ?

Published on 21 novembre 2019 |

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[Conscience des animaux] Regards et réactions

Dans le dossier sur la “Conscience des animaux : Quels consensus scientifiques ?”, Pierre Le Neindre et Georges Chapouthier nous invitent, d’une certaine façon, à débattre. Dans un premier temps, Sesame a demandé à des chercheurs et acteurs de toutes disciplines de nous livrer un commentaire. Regards et réactions…


« Il serait sage de tenir compte de ce que l’on sait déjà »
(29 juin 2020)

Raphaël Larrère, philosophe, ancien directeur de recherche à l’Inra, ancien président du conseil scientifique du parc national du Mercantour de 2006 à 2016.

J’ai contribué à cette expertise collective d’abord parce qu’on me l’a demandé et je pense avoir été sollicité et raison de différents écrits concernant les rapports éthiques que nous pouvons entretenir avec les animaux. Mais ce qui m’a le plus stimulé c’est que depuis longtemps je m’intéresse bien plus à ce que sont les animaux qu’à ce qui nous distingue d’eux. Qu’il y ait un propre de l’homme, c’est évident. Mais quel est le propre du rat, du cochon ou de la sauterelle ?

Si l’on est convaincu que notre esprit est sans commune mesure avec ceux des animaux, toute assertion supposant aux non-humains des capacités qui sont le propre des hommes est à bannir. Chacun d’entre nous connaît ses perceptions, ses émotions, ses intentions et ses pensées. Nous pouvons saisir approximativement celles des autres humains parce que nous communiquons avec eux par le langage. Mais les projeter sur celles des animaux, même de ceux qui sont nos partenaires dans le travail ou la vie quotidienne, c’est faire preuve d’anthropomorphisme, et l’anthropomorphisme est stigmatisé par tous ceux qui tiennent à ce qu’il y ait un fossé entre les animaux et nous, comme une erreur ou une naïveté.

Il s’agit pourtant d’une façon courante d’interpréter les intentions des animaux, avec lesquels nous entretenons des relations. Et ce que l’on considère souvent comme une « illusion anthropomorphique » a fourni la preuve, et depuis longtemps, d’une redoutable efficacité pratique. C’est grâce à cette façon d’interpréter l’état mental et les intentions de animaux par analogie approximative avec les nôtres, par empathie et à l’issue d’une expérience faite d’essais et d’erreurs, que l’on a pu élever des animaux, vivre avec certains d’entre eux, en dresser quelques uns et en chasser bien d’autres.

Mais ces savoirs pratiques et ces savoir-faire ne font pas très scientifique : ce n’est pas un hasard, si les auteurs des textes de notre bibliographie, s’appliquent à expliquer les comportements les plus complexes qu’ils constatent de la part d’animaux par les causes les plus simples, évitant d’introduire toute hypothèse qui serait inspirée par ce que l’on sait des capacités humaines. Ils suivent en cela, le Canon de Morgan (« Nous ne devons en aucun cas interpréter une action animale comme relevant de l’exercice de facultés de haut niveau, si celle-ci peut être interprétée comme relevant de l’exercice de facultés de niveau inférieur. »).

Il est donc notable que les travaux des auteurs examinés dans cette expertise, tout en appliquant avec détermination le Canon de Morgan, parviennent à mettre en lumière des capacités cognitives (ou des fonctionnements neuronaux) qui sont associés à des formes de conscience. Et que ces formes de conscience ont des équivalents fonctionnels avec celles des humains, sans pour autant que leurs contenus soient identiques.

Je dois avouer avoir été amusé de constater, à l’examen de ce corpus, que tant de chercheurs se sont ingéniés à inventer des dispositifs expérimentaux complexes et des scénarios de tests pour « démontrer » ce que les bons éleveurs et les animaliers de leur propre laboratoire savent déjà fort bien, de par leur expérience pratique des animaux dont ils s’occupent et avec lesquels ils interagissent.

Autrement, cette expertise m’a paru apporter une contribution à la critique du dualisme : cette ontologie occidentale qui depuis les Temps modernes oppose tout ce qui est humain à tout ce qui est naturel et autre qu’humain, et que des anthropologues comme Philippe Descola ou Viveiros de Castro ont déjà mis en cause. Quant aux leçons éthiques que l’on en peut tirer, il y a du pain sur la planche.

Que nombre d’animaux aient un large éventail d’aptitudes conscientes soulève des questions morales sur la façon dont ils sont sélectionnés, élevés, traités et tués. Si la richesse des formes de conscience chez les animaux reste largement à compléter et à comprendre, il serait sage de tenir compte de ce que l’on sait déjà. La prise en considération de la conscience animale questionne ainsi de nombreuses pratiques courantes impliquant des animaux dans les productions agricoles, le travail, le compagnonnage et la recherche scientifique. Reconnaître des formes de conscience chez les animaux conduit alors à estimer qu’ils devraient bénéficier de droits moraux (qu’il conviendra de préciser en approfondissant le travail entrepris).


« C’est une chose de savoir que les animaux ont une conscience, une autre de le reconnaître »
(5 mai 2020)

Anne-Charlotte Dockès, Responsable du département Métiers d’Éleveurs, Transfert, Innovation et Société à l’Institut de l’Elevage.

J’ai envie de réagir à l’interview sur la « Conscience des animaux», de Pierre Le Neindre et Georges Chapouthier, en essayant de la mettre en regard du point de vue des éleveurs. Pour moi, il est évident que même si les éleveurs  n’utilisent pas le terme de conscience lorsqu’ils parlent de leurs animaux, leur discours révèle la conviction qu’ils ont de leur conscience. De la même manière peut-être, que bien avant que cela soit reconnu par les scientifiques en 1987, la plupart des parents savaient déjà que leurs nourrissons étaient capables de souffrir et d’en avoir conscience !

Si tous les éleveurs définissent leurs animaux comme des êtres sensibles, capables de ressentir la douleur et le bien-être, et d’en avoir conscience, ils ont « en même temps » une relation professionnelle, et plus ou moins instrumentalisée avec leurs animaux. Pour les éleveurs, l’animal d’élevage existe parce qu’il produit, pour procurer un revenu. Même si pour certains, choisir d’être éleveur c’est d’abord choisir de vivre avec les animaux, cette présence des animaux est toujours associée à la nécessité d’en tirer un revenu.
D’une manière un peu simpliste peut-être, on peut dire que la relation des éleveurs avec leurs animaux s’organisent autour de trois pôles, qu’ils mettent chacun plus ou moins en avant, et qui sont en relation avec l’importance qu’ils accordent à la conscience animale, ou leur propre conscience de la conscience animale. Tout d’abord, l’animal est en partie « instrumentalisé », l’éleveur porte alors attention à ses fonctions de production, de reproduction et à ses besoins physiologiques. Cette attitude n’accorde pas une grande importance à la conscience animale et est davantage mise en avant lorsque les éleveurs parlent d’animaux élevés dans de grands groupes homogènes (lots d’animaux), qui restent peu de temps dans l’élevage. Ensuite, l’animal est aussi communiquant, développant des relations d’échange positives entre animaux et avec l’homme, sources de satisfaction et de sécurité pour l’éleveur. Cette relation, qui prête à l’animal une conscience de lui-même, de ses congénères, mais aussi des éleveurs est exprimée fréquemment par des éleveurs qui gèrent des troupeaux avec des effectifs moyens, qui restent longtemps dans l’élevage. Enfin, l’animal « affectif », intégré dans une relation affective, d’attachement, vécue par les éleveurs comme à double sens avec l’homme et qui elle aussi donne la part belle à la conscience animale.

Au-delà de ces trois visions imbriquées, tous les éleveurs reconnaissent avoir des satisfactions avec leurs animaux, et les composantes de cette satisfaction montrent qu’ils connaissent la conscience de leurs animaux. Ils apprécient notamment d’être reconnus par eux. Ils sont attentifs à leur souffrance potentielle, ils repèrent et décrivent des individualités, des «tempéraments » différents d’un animal à l’autre, qui se traduisent dans des comportements différents. Il apparaît également que, pour beaucoup d’éleveurs, prendre en charge le bien-être des animaux, c’est aussi se sentir mieux soi-même en tant qu’éleveur, du fait de la communication qui existe avec les animaux. « Quand j’arrive dans le troupeau, la vache qui va se lever en s’étirant, c’est qu’elle est bien. Du coup, moi aussi je m’étire. » (un éleveur bovin naisseur engraisseur).
En bref, je ne pense pas que les éleveurs se posent la question de l’existence ou non d’une « conscience » chez les animaux qu’ils élèvent, globalement ils en sont convaincus,  mais ils gèrent, du mieux qu’ils peuvent, des groupes d’animaux, sous des faisceaux de contraintes multiples, économiques, organisationnelles… qui les amènent à être parfois en dissonance entre ce qu’ils souhaiteraient comme conditions de vie pour leurs animaux, et pour eux-mêmes et ce qu’ils parviennent à mettre en œuvre. Cette dissonance peut amener certains à ne pas reconnaître facilement l’idée de cette conscience animale car cela peut éveiller un malaise ou inconfort vis-à-vis d’eux-mêmes et vis-à-vis de l’extérieur… C’est une chose de savoir que les animaux ont une conscience, voire de l’utiliser dans le quotidien de l’élevage, et une autre de le reconnaître vis-à-vis de l’extérieur, avec ce que ça peut impliquer sur la légitimité de certaines façons de faire. Pour aller plus loin… 1


« La science expérimentale ne résume pas la science. »
(20 février 2020)


Directrice de recherches à l’Inra-Sad (UMR Innovation, Montpellier), Jocelyne Porcher mène des recherches sur la relation de travail entre éleveurs et animaux en élevage et dans les productions animales

Je réagirai à partir de deux points. Une remarque tout d’abord. Il est réjouissant que des scientifiques s’intéressent aujourd’hui à mettre en évidence une conscience chez les animaux (malgré les précautions de langage de Pierre Le Neindre, c’est bien de cela qu’il s’agit) car ce sont bien des philosophes puis des scientifiques qui depuis deux siècles nous ont expliqué que les animaux n’avaient pas de conscience. Ce sont des scientifiques et des vétérinaires qui au 19ème siècle ont expliqué aux paysans que leurs animaux étaient des machines dont il fallait briser l’intelligence et la sensibilité. Combien de vétérinaires racontent encore à leur client que non leur chien ne pense pas que, n’a pas le sens de… L’expertise sur la conscience des animaux semble reposer essentiellement sur des travaux de biologistes autrement dit sur des travaux expérimentaux. Or, interroger la conscience des animaux à partir de travaux expérimentaux est une mise en abîme car pour que l’expérimentation donne des résultats, on suppose que les animaux jouent le jeu et respectent nos hypothèses. Autrement dit que le rat qui va délivrer son congénère le fasse par empathie et non pas parce qu’il a compris que c’est ce qui était attendu de lui. Si les animaux ont une conscience, il est bien possible qu’ils aient aussi la conscience de ce qu’on veut leur faire faire ou dire et qu’ils veuillent bien ou pas. Donc, la construction expérimentale est un biais en soi pour étudier la conscience, l’intelligence ou la sensibilité des animaux.Cela ne serait pas le cas si la conscience des animaux était recherchée là où elle est mise en acte, c’est à dire dans le travail. Puisqu’aussi bien les animaux dont il est question sont essentiellement des animaux domestiques ou au travail avec des humains. En étudiant les rapports des animaux au travail, dans le travail réel, c’est-à-dire sans reconstruction expérimentale, on peut appréhender la conscience des animaux, les représentations qu’ils ont d’eux-mêmes, de leurs congénères, de leurs humains. Une vache qui se cache derrière une autre vache quand l’éleveur lui intime l’ordre d’aller au robot de traite témoigne de différents niveaux de conscience, elle connaît son nom, elle comprend ce que dit l’éleveur (“toi tu vas au robot” = toi, c’est moi + aller + le robot), elle sait que quand l’éleveur lui tourne le dos, il ne la voit pas. Elle pense qu’en se cachant derrière une autre vache, il ne pourra pas la voir quand il se retournera et ne saura pas qu’elle n’est pas allée au robot de traite ! Et l’on peut observer le même type de démonstration en observant un éléphant dans un cirque ou un chien d’assistance. La science expérimentale ne résume pas la science. On peut faire science en observant les animaux grâce aux outils des sciences sociales.


« Cherche-t-on à dissimuler ? »
(29 janvier 2020)

Directeur de recherche émérite au CNRS et membre de l’Académie d’Agriculture de France, Jean-Pierre Digard est reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes du pastoralisme au Moyen-Orient, de la domestication animale et les relations humains-animaux domestiques, du cheval en particulier.

Où veut-on en venir en sur-communiquant à propos de toutes ces belles aptitudes que l’on dit découvrir aujourd’hui chez les animaux ?  Cherche-t-on à dissimuler les différences, abyssales, qui existent entre l’espèce humaine et les autres espèces ? Sur ce point, je ne saurais trop recommander la lecture du livre Singe toi-même2 qu’Alain Prochiantz, professeur de neurobiologie au Collège de France, a publié chez Odile Jacob en 2019.  Veut-on insinuer que la domestication, l’élevage et l’utilisation de produits animaux seraient illégitimes ? Et, du coup, ramener l’humanité dix millénaires en arrière, à l’économie de prédation (chasse, cueillette) qui était alors la sienne ? Beau programme, heureusement irréalisable ! Ou bien, plus simplement, s’efforce-t-on ainsi de signifier qu’il faudrait se montrer plus respectueux envers les animaux ? Seuls les imbéciles et quelques professionnels en grande détresse économique et psychologique ne le sont pas ! Enfin, quid du respect pour les femmes et les hommes compétents qui travaillent avec des animaux ?


 « La démonstration scientifique ne suffit jamais en soi »
(13 décembre 2019)

Damien Baldin, historien, auteur de Histoire des animaux domestiques, xixe – xxe siècles, Editions du Seuil, 2014, Prix Jacques Lacroix de l’Académie française. Voir l’entretien filmé (3’) tourné en 2014 sur AgrobiosciencesTV

Les dernières connaissances scientifiques sur la conscience des animaux vont-elles ou ne vont-elles pas bousculer les rapports des hommes et des animaux ?
En fait, cette question ne concerne pas uniquement les animaux. Elle est beaucoup plus large et concerne aussi bien la santé que l’environnement. Nous pourrions la reformuler ainsi : que fait-on d’une avancée scientifique qui vient contredire nos comportements individuels et nos politiques publiques ?
Si l’on prend l’histoire du climat, des faits aujourd’hui scientifiquement établis devraient en toute logique et en toute rationalité entraîner telle ou telle décision personnelle et politique. Mais, malheureusement, c’est plus compliqué que cela. La démonstration logique, scientifique ne suffit jamais en soi, directement, à modifier les comportements, ni même les politiques publiques. Il y a toujours un temps plus ou moins long entre l’établissement de nouvelles connaissances scientifiques et les effets sociaux et politiques qu’elles peuvent provoquer. C’est l’histoire du rapport entre sciences et société, entre faits scientifiques et faits sociaux.
Mais la société aussi influence la science. C’est le cas pour les animaux. Il est certain que si les sciences arrivent aujourd’hui à établir autant de nouvelles vérités scientifiques sur la conscience des animaux, c’est aussi parce que nos sociétés, notamment depuis la fin du 18e siècle, ont une envie croissante de prendre soin d’eux, de s’intéresser à eux et donc favorisent la recherche en ce sens. C’est donc notamment cette attention historique aux animaux qui oriente les choix de la science. Et, c’est parce qu‘il y a une attention sociale, affective envers les animaux, que les scientifiques se saisissent de cette question et progressent dans leur recherche.


Être conscient de la conscience animale
(20 novembre 2019)

Jean-Pierre Kieffer, Dr vétérinaire, Président de l’OABA (Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abbatoir)

La théorie de Descartes de l’animal-machine a laissé des traces dans la perception des animaux. Les animaux de rente sont encore considérés comme des produits agricoles issus d’exploitations agricoles. Les termes sont significatifs !
Aujourd’hui, s’il est admis que l’animal est un être sensible, il est plus difficile de lui attribuer une conscience, c’est-à-dire la capacité d’appréhender le milieu dans lequel il se trouve,de se représenter dans son environnement et par rapport aux autres.
Si la bientraitance par l’homme est un préalable indispensable au bien-être des animaux, cela ne suffit pas. Il faut intégrer l’état mental des animaux en fonction de leur perception de la situation, leur ressenti, donc leur niveau de conscience.Les animaux possèdent les substrats neurologiques (anatomiques, chimiques, physiques) pour éprouver des émotions, ils ont des capacités cognitives plus ou moins complexes. On parle alors de conscience animale.
L’Anses 3a publié en avril 2018 un avis scientifique en ajoutant un sixième critère à la définition du bien-être animal : les attentes de l’animal : “Le bien-être d’un animal est l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal“.
Une ambiguïté repose sur les termes français de sensible et de conscience. Le premier peut évoquer l’émotivité, la sensibilité et le second peut renvoyer à la conscience morale qui permet de porter des jugements sur le bien et le mal.
Le mot sentience utilisé par les Anglo-Saxons tend à s’implanter dans le vocabulaire scientifique. On l’utilise pour désigner la sensibilité associée à la conscience animale. Son usage pourrait éviter bien des discussions de sémantique.
L’essentiel est de comprendre la vie mentale des animaux pour mieux les traiter, c’est une responsabilité de ceux qui utilisent les animaux en élevage.



“Le chercheur devrait se comporter
comme un lanceur d’alerte”
(12 novembre 2019)


Isabelle Veissier, Équipe CARAIBE – UMR sur les Herbivores –
Université Clermont Auvergne, INRA, VetAgro Sup, UMR Herbivores, Saint-Genès-Champanelle

J’ai parcouru l’interview de Pierre Le Neindre. Il reprend des idées que nous avons longuement débattues entre nous et avec lesquelles je suis d’accord.
Sauf peut-être le fait que le chercheur ne fait que donner des informations à la société et que c’est à d’autres de décider.
En fait, le chercheur devrait se comporter comme un lanceur d’alerte un peu plus souvent. Nous avons tendance à rester dans notre tour d’ivoire et à ne répondre que si nous sommes interrogés. Il nous faudrait être plus proactifs. Mais ce n’est pas dans nos habitudes et nous sommes évalués essentiellement sur la production de connaissances (publications


  1. Pour aller plus loin, deux articles ou communications sur les représentations de leurs animaux par les éleveurs :<br>>
    – Consommateurs et éleveurs de bovins face à la problématique du bien-être animal. A.C. DOCKES, F. KLING-EVEILLARD, M. JACQUINOT, J.M. BECHE. Renc. Rech. Ruminants, 2007, 14. 285-292- http://journees3r.fr/spip.php?article2543<br>
    – Les représentations de l’animal et du bien-être animal par les éleveurs français, 2007. A.C. DOCKES, F. KLING-EVEILLARD. INRA Prod. Anim., 2007, 20 (1), 23-28 https://www6.inrae.fr/productions-animales/2007-Volume-20/Numero-1-2007/Les-representations-de-l-animal-et-du-bien-etre-animal-par-les-eleveurs-francais
  2. Editions Odile Jacob, 2019
  3. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

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