Croiser le faire

Published on 19 novembre 2020 |

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[Territoires en transition] Déconfiner les énergies

Par Stéphane Thépot

Les habitants du Berry ou du Quercy ne sont pas des « Amish ». Mais les modes de vie, de consommation et de production dans ces anciens « pays » oubliés par les élites de « l’État profond » sont peut-être mieux adaptés à développer des résistances économiques, sociales et culturelles au virus qui a brutalement figé le développement planétaire. Et si la résilience de la « France profonde » tenait sa revanche à l’heure du « grand effondrement » attendu par certains, redouté par d’autres ? Question d’autonomie et d’interdépendance.

Pendant le confinement, l’ancien centre de secours de Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) a retrouvé sa fonction première. « On ne s’attendait pas à multiplier nos ventes par cinq », rapporte Philippe Broutier, l’un des deux salariés de la boutique de produits bio ouverte depuis peu dans ce chef-lieu de canton de 1 600 habitants. Pour vendre leurs produits en direct, des agriculteurs bio se sont installés en avril 2018 dans le bâtiment communal qui abritait jadis les pompiers. Covid ou pas, les producteurs, qui se relaient à tour de rôle pour limiter les frais de fonctionnement, ne lèvent le rideau que le matin. Mais on n’avait jamais vu les clients faire la queue devant « Le Local » à Neuvy. « On recevait deux cagettes de radis le mardi, ça partait tout de suite. Il n’y avait parfois plus rien pour les derniers arrivés », témoigne le jeune homme, recruté pour s’occuper du rayon boucherie. Pour répondre à l’afflux de demandes, les initiateurs de la boutique bio ont fait appel à un potager d’insertion associatif à la périphérie de Châteauroux.

Depuis la fin du confinement, deux nouveaux maraîchers ont rejoint la SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) qui regroupe une trentaine de producteurs et une quarantaine de consommateurs dans un rayon de vingt à trente kilomètres autour de Neuvy. La bourgade est considérée comme « La Mecque » du bio dans l’Indre, en raison du succès de sa foire annuelle lancée dans les années soixante-dix par une poignée de précurseurs. Mais l’afflux quotidien de clientèle « a fait long feu », indique le président du « Local », Bertrand Joyeux. « Les gens ont retrouvé leurs habitudes en grandes surfaces », déplore Philippe, le boucher de la coopérative. Le jeune homme, qui ne veut plus mettre la viande en barquette dans les supermarchés et avoue avoir même testé un temps le régime végétarien, peste contre « les faux légumes bio » importés d’Andalousie. Le boucher, qui avait esquissé une reconversion dans le maraîchage avant d’être embauché au « Local », a constaté, effaré, la présence de légumes labellisés « bio » à des prix défiant toute concurrence dans une enseigne spécialisée de Châteauroux, à une trentaine de kilomètres de Neuvy. La demande de produits frais en circuit court n’aura-t-elle été qu’une mode passagère, une « rustine » de premier secours en temps de crise ?

Stéphanie Chaput-Noc

Stéphanie Chaput-Noc veut croire que non. Durant ce drôle de printemps où les déplacements étaient strictement limités, elle aussi a constaté un regain d’intérêt des consommateurs pour les commerces et les produits de proximité derrière la caisse enregistreuse de son épicerie multiservice du village de Crevant (700 habitants) : 50 % d’augmentation de sa recette mensuelle moyenne en avril. La commune a racheté en 2017 cette ancienne station-service où l’on trouve aussi la presse locale sur la route départementale reliant la sous-préfecture La Châtre à Aigurande. « Les gens ne viennent pas seulement pour acheter des boîtes de conserve », observe la gérante de cette mini supérette baptisée « D’ici, de là ». La farine produite localement avec des grains récoltés à proximité a rencontré un vrai succès pendant le confinement, a constaté Stéphanie. La cinquantaine enjouée derrière de grosses lunettes, cette ancienne femme d’agriculteur se décarcasse désormais pour proposer des produits locaux, comme les escargots élevés à deux pas de là ou des fromages de chèvre et de vache. Elle a même trouvé un mareyeur pour vendre du poisson frais une fois par semaine.

France d’avant et monde d’après

Le village de Crevant est connu dans toute la région pour son festival de la pomme de terre, qui attire des milliers de visiteurs chaque été. Mais, pour la première fois depuis trente ans, le festival imaginé par le CIVAM (Centre d’Information et de Vulgarisation Agricole et Ménager) de Crevant n’a pas pu se tenir le 15 août dernier, Covid oblige. La foire bio de Neuvy a également été annulée. Stéphanie Chaput-Noc, elle, ne baisse pas les bras. Élue à la présidence de l’ADAR-Civam1 basé à La Châtre, cette comptable de formation, qui assurait le conseil et la formation des installations à la chambre d’agriculture de l’Indre, a lancé le 29 septembre un ambitieux projet pour tenter d’imaginer collectivement un avenir « post-Covid » dans le très rural Boischaut Sud.

Le Boischaut, dans cette ancienne province du Berry, c’est le pays des « bouchures », autrement dit le bocage. Classée petite région agricole (PRA), elle fut très officiellement délimitée en 1946 par le commissariat général au Plan, avant que cette fine mosaïque de plus de 400 « pays » ne sombre dans l’oubli. Les haies qui délimitent les parcelles des terres vallonnées aux marches du Massif central sont dédiées à l’élevage. Elles ont moins souffert des grandes opérations de remembrement lancées dans toute la France à la Libération, quand les tracteurs importés des États-Unis dans la foulée de tanks avec l’aide du plan Marshall ont brutalement précipité la vieille paysannerie française dans la modernité. Contrairement aux grandes cultures qui se sont développées dans les plaines des Gâtines de l’Indre (Boischaut Nord), ce petit pays à cheval entre les départements de l’Indre et du Cher présente le visage quasi inchangé de la France d’avant-guerre. Un archétype presque caricatural de « la France profonde », sur lequel surfe le village de Sainte-Sévère pour attirer les touristes ayant fui la promiscuité des plages cet été. C’est dans ce village de 700 habitants, situé à un vol d’oiseau de Crevant, que Jacques Tati, réfugié dans la région durant l’Occupation, tourna « Jour de Fête » en 1947. Son personnage lunatique de facteur cycliste est coulé dans le bronze (photo en Une) sur la grande place du marché de cet ancien bourg médiéval, où trône une magnifique halle en bois couverte du XVIIe siècle. Le cinéaste, qui avait enrôlé les habitants du village comme figurants, a même été gratifié d’un espace muséographique aménagé en 2009 dans un ancien entrepôt de la place. L’initiative est bienvenue et éminemment sympathique, mais comment se projeter dans « le monde d’après » avec des souvenirs de « la France d’avant » ?

Tour de chauffe

« Il y a des choses qu’on ne peut plus faire comme par le passé », assène Daniel Calame, maire de Saint-Plantaire (600 habitants). Cet agriculteur retraité mais toujours militant de la Confédération paysanne raconte avoir rompu des lances contre les naturalistes de l’association Indre Nature, mais aussi ses collègues fermiers du Modef et les propriétaires terriens, lors de l’un des derniers remembrements qui s’est déroulé dans les années quatre-vingt-dix sur le canton d’Aigurande. Les écologistes étaient très inquiets de voir le sud du vieux « pays » suivre la pente du Boischaut Nord en arrachant les haies qui font tout son cachet paysager. Indre Nature a mené un patient travail d’inventaire qui a révélé que cette petite région naturelle abritait un linéaire moyen de 114 m de haies par hectare, soit davantage que le Perche dans le très réputé bocage normand (76 m/ha). Une étude des photos satellites du territoire menée par un jeune universitaire de Rennes a aussi révélé que le Boischaut Sud avait perdu 30 % de son linéaire arboré depuis 1950. « Globalement, l’OGAF2 du canton d’Aigurande a concerné une trentaine d’hectares, la taille moyenne des parcelles est passée de un à trois hectares », relativise le maire agriculteur de Saint-Plantaire.

Daniel Calame a surtout œuvré pour offrir un débouché au bois de ces haies, parfois mal en point faute d’entretien. L’élu a investi dans une chaufferie au bois alimentée par plusieurs agriculteurs du secteur, regroupés en coopérative pour s’équiper d’une déchiqueteuse-broyeuse. Il a aussi pris son bâton de pèlerin pour proposer aux habitants de se raccorder au réseau de chaleur enfoui sous la rue principale du village et les champs environnants. Inaugurée en 2017, la nouvelle chaufferie alimente treize bâtiments communaux et douze privés. Le maire avait un argument massue pour convaincre ses administrés : une facture annuelle de chauffage réduite de moitié, voire davantage, par rapport à leur vieille cuve à mazout. « Remplir une citerne de 8 000 litres, ça va chercher aujourd’hui dans les 8 000 euros », souligne Daniel Calame. La commune propose un forfait moyen de 3 000 euros à ses abonnés. Les agriculteurs qui viennent livrer les copeaux dans le silo construit à l’arrière de la chaufferie bénéficient de leur côté d’un prix garanti sur quatre ans. « On consomme en moyenne 600 m3 par an, mais on pourrait en faire quinze fois plus sans problème », assure le maire de Saint-Plantaire. Daniel Calame songe déjà à une extension de son réseau de chaleur vers des habitations plus éloignées du centre-bourg.

Ce « chauffage central » pour villageois n’est pas un cas isolé dans le pays du Boischaut. Des bourgs encore plus « perdus » dans le bocage, comme Saulzais-le-Potier (500 habitants) ou Crozon-sur-Vauvre (300 habitants), se sont également équipés d’une chaufferie au bois desservant bâtiments publics et logements privés. Saint-Plantaire se distingue par l’accent porté sur l’approvisionnement « sourcé » du bois, privilégiant les paysans du coin qui taillent leurs haies plutôt que les groupes spécialisés dans l’exploitation des forêts. Daniel Calame dit s’être inspiré du réseau de chaleur installé à Neuvy-Saint-Sépulcre, « qui a essuyé les plâtres » dès 2007. Pragmatique, l’élu espère que son exemple fera tache d’huile auprès d’autres maires qui viennent visiter les installations de sa commune.

Sortir du lot

Pour Stéphanie Chaput-Noc, la chaufferie au bois de Saint-Plantaire est un bon exemple de conversion concrète à la transition énergétique. « On ne va pas tout réinventer, il y a une multitude d’initiatives positives sur le terrain ; mais si chacun fait son petit truc dans son coin, on n’avance pas », dit la présidente de l’Adar-Civam. Elle entend nouer un dialogue fructueux entre différents acteurs du territoire qui ne se parlent pas, ou peu. Élus ou simples citoyens, producteurs et consommateurs, commerçants de La Châtre qui subissent de plein fouet la concurrence d’une grande surface installée en périphérie ou villageois assistant impuissants à la concentration des services (scolarité pour les plus jeunes, santé pour les plus âgés) dans la sous-préfecture.

Pour montrer les fruits à portée de main grâce à la mobilisation d’une « intelligence collective » sur le terrain, elle a invité le 29 septembre à La Châtre une petite coopérative agricole lotoise qui a misé de longue date sur un rapprochement entre ville et campagne, producteurs et consommateurs. « Nous ne sommes certainement pas un modèle, mais nos expériences peuvent peut-être servir d’exemple », dit Pierre Lafragette, éleveur bovin et président de cette coopérative qui sort franchement du lot. Les 650 agriculteurs du Ségala-Limargue, petite région naturelle voisine des Causses du Quercy, ont commencé modestement par ouvrir des rayons alimentaires avec de la charcuterie et quelques yaourts dans leurs magasins Gamm Vert. L’enseigne, propriété du géant coopératif In Vivo, vend traditionnellement de l’outillage et des articles de bricolage ou de jardinage dans les zones rurales. Ces quincailleries-jardineries rurales viennent désormais concurrencer les groupes de la grande distribution type Intermarché sur leur territoire. La coopérative dispose de quatre points de vente autour de son siège de Lacapelle-Marival et elle a pris pied dans la sous-préfecture de Figeac. Elle a même changé de nom pour adopter une dénomination plus commerciale. L’ex-Caseli (Coopérative Agricole SÉgala LImargue) est devenue « Fermes de Figeac » en 2013.

La coopérative, constituée d’une majorité d’éleveurs de bovins, a ouvert sa première boucherie à Figeac en 2003. « La boucherie des éleveurs a formé et embauché une dizaine d’apprentis bouchers depuis sa création », annonce Dominique Olivier, directeur de la coopérative. Dans la même période, quarante communes du Lot ont vu leur boucherie fermer faute de repreneurs. Contrairement aux agriculteurs bio de Neuvy-Saint-Sépulchre, les éleveurs du Ségala-Limargue n’ont pas cherché à supprimer tout intermédiaire en se lançant dans la vente directe. « On ne va pas organiser des circuits de collecte tous les matins en passant dans toutes les fermes pour alimenter nos magasins », explique Dominique Olivier. Sous son impulsion, la coopérative a choisi de se développer en s’interdisant d’élargir son rayon d’action géographique au-delà du « pays de Figeac ». Elle a préféré se diversifier en investissant fortement sur la production d’énergies renouvelables.

Éoliennes citoyennes

Des panneaux photovoltaïques ont commencé à pousser en 2008 sur les serres de sa jardinerie à Figeac. On en trouve désormais aussi sur le toit du siège de la coopérative à Lacapelle-Marival et un peu partout en Ségala-Limargue. « Nous avons dépassé le cap des 500 toits solaires », annonce Pierre Lafragette, qui met en avant le choix collectif de cet investissement : « Si la coopérative ne s’était pas impliquée, seuls dix à quinze agriculteurs parmi les plus malins se seraient équipés chacun dans son coin ». Au total, plus de 295 éleveurs ont suivi le mouvement. La surface équipée représente l’équivalent de six hectares de cellules photovoltaïques. En bon paysan, le président de la coopérative se montre réservé pour installer des panneaux au sol au détriment des surfaces agricoles. « Ce type de centrale mérite à mon sens un débat citoyen », estime Pierre Lafragette. La coopérative a également installé une dizaine de chaufferies à bois et accompagne des projets de méthanisation en petits collectifs. Mais la technique est mal perçue par une partie de la population à cause d’un gros méthaniseur installé par un industriel sans s’être trop encombré de concertation, à la demande d’une autre coopérative du secteur.

Les Fermes de Figeac ont déjà affronté des vents contraires en soutenant l’installation des premières éoliennes dans le département. La coopérative a fait appel à l’épargne de ses adhérents et à tous les habitants pour vaincre les réticences. « La coopérative n’avait pas l’argent au départ pour investir quand le permis de construire a été délivré », explique son directeur. Au total, 110 agriculteurs et 187 habitants ont apporté 2,3 millions d’euros d’investissement « participatif ». « On a récolté plus d’argent que nécessaire ! » s’exclame Dominique Olivier. Une manière de souligner que cette modeste « ferme » de sept éoliennes, en dépit des oppositions locales, pouvait être plébiscitée par d’autres. Le directeur des Fermes de Figeac tient à faire le distinguo entre ces éoliennes « citoyennes [et] les moulins à pognon plantés dans la Beauce par des fonds de pension allemands ». Installées depuis 2016, les éoliennes de Sousceyrac et Saint-Saury produisent chaque année l’équivalent de la consommation d’électricité du pays de Figeac (40 000 habitants). Elles rapportent accessoirement 6 % à leur promoteur, le groupe Valorem, qui a accepté de partager 40 % de ses gains avec la coopérative. Un accord gagnant-gagnant ?

Entreprise pionnière des énergies renouvelables depuis 1994, Valorem a régulièrement recours aux financements participatifs pour une meilleure acceptabilité locale de ses projets. L’entreprise, basée à Bègles (Gironde), a déjà installé une grande centrale photovoltaïque au sol sur une ancienne carrière du Boischaut Sud. Elle a dans ses cartons d’autres projets de fermes éoliennes dans la région avec le soutien de l’ancien maire de Chaillac, fervent supporter des énergies renouvelables. Mais d’autres élus de communes voisines sont hostiles à la plantation d’éoliennes au milieu des haies. Les écologistes sont eux-mêmes divisés sur le sujet. « Pas de vent, mais du soleil et des bouchures ! » proclame ainsi Pierre Dumont, président d’une association locale, très remonté contre les éoliennes. Les échanges sur la transition énergétique risquent d’être animés dans le bocage dès qu’on entrera dans le vif du sujet.

Joyeusement foutraque

Pour éviter que les débats ne tournent à la guerre de religions, Stéphanie Chaput-Noc a eu la bonne idée d’associer le monde de la culture à la démarche « Boischaut Sud en transition ». La MJC de La Châtre est partenaire de l’ADAR-Civam dans l’opération. Dans agriculture, il y a culture ! Un duo de musiciens engagés dans le champ social a également été mis à contribution. Basée dans le Limousin voisin, l’association S-composition de Jean-Pierre Seyvos et Chantal Latour s’est spécialisée dans la « production partagée » de spectacles musicaux et sonores avec des habitants volontaires prêts à « donner de la voix ». L’un de ces rendez-vous participatifs totalement inclassables, entre happening et opéra populaire improvisé, s’est joué presque par hasard en juin 2019 dans le moulin des Ribattes à Montgivray. Les anciens ouvriers de l’usine Teppaz, qui fabriquaient jusque dans les années soixante-dix des électrophones portables dans cette petite commune à quelques kilomètres de La Châtre, ont répété pendant deux ans pour évoquer la mémoire d’un passé industriel révolu, à l’aide d’outils et d’instruments de musique. La libération jubilatoire et joyeusement foutraque de la parole de chacun a marqué durablement les esprits.

« Nous ne cherchons pas des figurants en costume comme au Puy du Fou en leur attribuant un rôle à jouer dans un scénario écrit à l’avance, nous inventons le spectacle ensemble », dit Chantal Latour pour expliquer sa démarche singulière. Travailleuse sociale dans le civil, cette passionnée de chant collectif pose une question cruciale : « Comment s’écouter et jouer ensemble » ? La musicienne se déclare frappée par « la banalité des conflits » dans notre société « hypercloisonnée » où plus personne ne prend le soin d’écouter la parole de l’autre, muré chacun dans ses convictions. Son époux est aussi de la partie. Le philosophe Bruno Latour s’interrogeait dans l’un de ses livres (« Où atterrir ? Comment s’orienter en politique », éditions La Découverte, 2017) sur « la déconnexion des habitants avec leur propre sol ». Avec la complicité de plusieurs artistes médiateurs, il organise des ateliers avec des groupes d’habitants volontaires dans le Boischaut Sud et d’autres zones rurales ou périurbaines des départements voisins (Haute-Vienne, Vienne, Dordogne, Charente). « L’art permet de capter les énergies enfouies des territoires », assure Bruno Latour.


Lire la suite du dossier : Nicolas Méliet, tel maire tel village

  1. Association de développement agricole et rural.
  2. Opérations groupées d’aménagement foncier.

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