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Bruits de fond Une agriculture sans agriculteurs

Publié le 8 avril 2024 |

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La fin des exploitants agricoles ?

Bertrand Hervieu et François Purseigle, Une agriculture sans agriculteurs. La révolution indicible, Presses de Sciences Po, 2022. Il est des ouvrages qui rencontrent une actualité au moment de leur sortie, qui tombent à point nommé pour aider à la décrypter et à en saisir les enjeux. La crise agricole et les manifestations qui l’accompagnent donnent à ce livre paru en 2022 une pertinence particulière.

Note de lecture de Jean-Pierre Poulain 1 et Valérie Péan2,

Depuis des postes d’observation de premier plan, comme celui de conseiller des ministres de l’Agriculture Louis Le Pensec (1997-1998) puis Jean Glavany (1998-1999), mais aussi de Secrétaire Général du Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes ou encore de président de l’Académie d’Agriculture de France et enfin (même si la chronologie n’est pas la logique de cette énumération), président de l’Institut National de la Recherche Agronomique (1999 à 2003), le sociologue Bertrand Hervieu, par ailleurs directeur de recherche au CNRS, scrute les transformations du monde agricole, il en est même devenu l’expert incontournable. Cette carrière qui mêle responsabilités politiques et académiques a été scandée par la publication d’ouvrages qui ont fait date, comme Le retour à la nature. Au fond de la forêt, l’État3 rédigé avec Danièle Hervieu-Léger ou encore L’archipel paysan. La fin de la république agricole4 avec Jean Viard.

Pour le livre qui nous concerne, il s’est associé avec un autre sociologue, avec lequel il avait déjà coécrit Sociologie des mondes agricoles5, François Purseigle, professeur à l’Institut National Polytechnique de Toulouse, où ce dernier dirige le département de Sciences économiques, sociales et de gestion, par ailleurs membre de l’UMR 1248 INRAE/INPT AGIR et chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po Paris.

Une agriculture sans agriculteurs décrit, par le menu et de façon très documentée, les transformations structurelles à l’œuvre dans l’univers agricole français. Lesquelles se traduisent par une montée en charge d’une agriculture de « firme » qui, peu à peu, remplace les exploitations familiales et qui cohabitent avec des organisations collectives. Des mutations qui s’accompagnent de ce que certains qualifient de « casse sociale »6 et d’enjeux économiques et environnementaux dont la crise contemporaine commence seulement à faire prendre la mesure dans et hors du monde agricole.

Le titre, volontiers provocateur, fait écho, plus de cinquante ans après, au coup de tonnerre lancé en 1967 par La fin des paysans. Avec cet intitulé, Henri Mendras7 avait laissé le monde agricole de l’époque en état de sidération et d’incrédulité. Au point qu’il raconte, dans un livre de souvenirs8, n’avoir jamais été invité à un colloque organisé par les organisations professionnelles du secteur, alors même qu’il a consacré une bonne partie de sa carrière à la question agricole… Il faut dire que la formule avait choqué un monde professionnel qui vivait le passage de la figure du paysan, marquée par ce qu’on a nommé la « transmission/assignation ».  Le premier terme renvoie à la transmission du capital, (la possession des terres et des équipements) et le second l’assignation à la succession professionnelle vécue comme une obligation plus que comme un choix ; passage donc de cette figure assignée à résidence, à celle de l’exploitant agricole ouvert à de nouvelles formes d’organisation et objet d’un choix de mode de vie. Un univers professionnel qui, à l’époque, s’identifiait encore largement aux valeurs de la paysannerie et s’était senti humilié par la fameuse fin des paysans. C’est l’inventaire de cette prédiction formulée au cœur des Trente glorieuses que dressent Hervieu et Purseigle, organisant leur réflexion en trois parties. La première dessine un portrait de la population agricole actuelle, la seconde s’intéresse aux transformations des formes des exploitations agricoles, la dernière déploie des analyses sociologiques et anthropologiques en resituant ces évolutions dans le contexte plus global des mutations des espaces ruraux de la France contemporaine.

Une majorité devenue minorité

Constatons avec eux le lent effacement de la population agricole, passant d’une position majoritaire à la fin du 18ème siècle où la moitié de la population française œuvre dans ce secteur, à la situation contemporaine où ce même secteur n’occupe plus que 1,5% des actifs, un peu moins de 3 % si on y ajoute les salariés agricoles.  Comment vivre le fait d’être devenue une minorité quand on a encore plus ou moins la conscience d’avoir été une majorité ? Certes, la population générale a gardé des formes de solidarité avec ce monde. Mais une solidarité devenue de plus en plus abstraite tant le tissu social sur lequel elle reposait (un parent, un tonton, un grand père agriculteurs) s’est déchiré. Paradoxe, il n’y a jamais aussi peu de producteurs… et on n’a jamais produit autant. Mutation aux conséquences anthropologiques tant elle a transformé les conditions même de la socialisation alimentaire et du rapport aux animaux de rente9.    

De fait, en 2020, la population agricole compte un peu moins de 400 000 chefs d’exploitation et sa part au sein de la population active a été divisée par 4 en 40 ans. Ce qui a logiquement conduit à une augmentation de la surface moyenne par exploitation, 69 hectares actuellement, contre 19 hectares il y a 50 ans. Un agrandissement qui s’accompagne bien sûr de la question de l’accès au foncier. Derrière cette baisse démographique, Hervieu et Purseigle repèrent une transformation structurelle, l’effacement de la « figure de l’exploitant agricole » qu’ils définissent par le « statut de non-salarié », et de « chef d’une exploitation où coïncident l’exercice d’un métier d’indépendant et la détention d’un capital familial ». A cela, ils identifient plusieurs facteurs classiques comme la pénibilité physique, les horaires atypiques, etc. Mais c’est surtout la fin de l’agriculture conjugale due à la faiblesse (dans certaines filières) et à l’irrégularité (dans toutes) des revenus, conduisant l’un des membres du couple, souvent l’épouse, à rechercher un emploi salarié pour assurer des rentrées régulières au ménage.

En porte-à-faux

Il convient bien évidemment de dire l’hétérogénéité des situations selon le type de production et l’espace géographique. Se dégage toutefois un mouvement général : les exploitations sont de plus en plus spécialisées, avec des surfaces de plus en plus grandes et des formes d’organisation que l’on pourrait qualifier de plus en plus complexe et « abstraites ». Cela se traduit par le recul du nombre d’acteurs directs de l’agriculture et par une multiplication des formes sociétaires qui transforment considérablement le modèle d’organisation du travail et du capital. Certaines formes nouvelles font appel à de la maitrise d’ouvrage, à de la délégation de travaux, à de la sous-traitance… bref à des modes d’organisation connus dans le monde industriel ou dans ceux de la construction ou des travaux publics. Dans ces mutations, il y a des perdants et il y a des gagnants. Tous les agriculteurs ne souffrent pas mais certains connaissent des situations très difficiles, voire dramatiques. Les suicides agricoles en témoignent. Et ils ne se réduisent pas à leur dimension économique. Nicolas Desffontaines10 a montré qu’une partie des causes des suicides relève de tensions très fortes entre les cultures et les modes de vie des parents d’un côté et, de l’autre, ceux auxquels aspirent les couples et les épouses. La matrice civilisationnelle paysanne a disparu. Le monde agricole est en porte-à- faux avec la culture dominante.  

Les auteurs nous invitent également à prendre la mesure des mutations des usages du foncier dans le monde rural. Car depuis 1990, la population des néoruraux ne cesse d’augmenter. De nouveaux habitants qui arrivent avec leur mode de vie urbain. Ils pensent et vivent la campagne sur le mode de l’espace résidentiel. En résultent des tensions entre d’un côté, les terres considérées comme un patrimoine familial, un outil de travail, un espace productif, de l’autre, l’espace naturel, « désœuvré » au sens propre du terme, considéré comme un patrimoine collectif sous la montée en charge de l’écologisation. Les conflits relatifs aux zones de non-traitement proches des habitations est un lieu où s’exacerbent ces contradictions. Sans oublier le développement des usages touristiques des espaces ruraux, qu’ils soient dans les mains de ces nouveaux arrivants ou dans celles des agriculteurs eux-mêmes, et qui confère à ces derniers, plus ou moins explicitement, le rôle d’entretien des paysages, venant renforcer les tensions. Or « affirmer que la campagne est aussi un paysage […] c’est considérer que le travail de la terre ou sa possession ne confèrent pas la légitimité de bousculer ces espaces » (p. 153). Comment faire cohabiter ces conceptions de la terre ? C’est un des objectifs de l’agroécologie. Penser ensemble et faire cohabiter sur le même espace les logiques de la production et celles de la reproduction des richesses naturelles du sol et du sous-sol, la gestion de la ressource en eau… en deux mots, penser une « gestion durable ». Dans ce contexte, ce que l’on nomme « l’agribashing » pointe moins du doigt les agriculteurs eux-mêmes, qui conservent encore une solidarité de principe, que les formes d’agricultures contemporaines, dont celles de la firme.

Une agriculture de firme qui, avec plus de 45 %, est en passe de devenir majoritaire en termes de surfaces cultivées. Certes, la déconnexion du lien entre propriétaire du terrain et exploitant n’est pas une nouveauté. A l’échelle de l’histoire, elle a connu des heures plus ou moins glorieuses, celles des serfs, des vilains et des alleutiers qui cultivaient les terres des seigneurs et, plus près de nous, ce que l’on appelle le « faire-valoir indirect »,  sur le mode du « fermage » avec loyer et/ou services, ou sur celui du « métayage » avec partage de la récolte, plus parfois services et redevances fixes. De fait, on a du coup pu considérer la reconnexion comme émancipatrice, donnant à l’agriculteur son indépendance et sa noblesse, que ce soit dans la figure du « paysan » ou dans celle de « l’exploitant agricole ».

Dévoiler l’indicible

Quoi de neuf alors avec l’agriculture de firme ? Les formes d’organisation entre des détenteurs de la terre désignée comme « maîtres d’ouvrage » et les directeurs d’exploitation ou les compagnies de main-d’œuvre, s’inspirent des configurations du propriétaire d’un bien foncier sur lequel vont avoir lieu des travaux. La propriété peut se conjuguer au pluriel et se financiariser, la maitrise d’ouvrage peut se déléguer, la conduite d’exploitation s’autonomiser. Les échelles sur lesquelles se déploient ces actions peuvent également déborder les cadres régionaux, voire nationaux, pour épouser les logiques du marché… En décrivant ces mutations restées jusque-là indicibles ou dans l’ombre du déni, les auteurs dessinent des perspectives d’une agriculture du futur capable, selon eux, de préserver l’environnement, la santé des populations, la compétitivité et les effectifs agricoles. Bien qu’adossé à de nombreuses données statistiques sur l’état du monde agricole français et ses évolutions, le texte demeure largement accessible, tant pour les lecteurs habitués de la thématique que pour le grand public. Mais donnons la parole à Hervieu et Purseigle : « Un nouveau chapitre de l’agriculture s’est ouvert. Pour le penser et l’écrire, il nous faudra parvenir à nommer précisément les producteurs agricoles dans leur diversité et à considérer leurs capacités plurielles à prendre part à cette histoire ».

De quelques conséquences du déclin de la population agricole sur notre rapport aux aliments

Par Jean Pierre Poulain,

Bien que l’urbanisation soit achevée depuis déjà̀ plusieurs années et que les signes d’une « rurbanisation » soient clairement repérables, le processus de distanciation entre les urbains et la « nature agricole » se prolonge avec la tertiarisation de la société́ et surtout avec la baisse de la population agricole. Ce phénomène dit de désagriculturisation de la société, rend compte de la méconnaissance grandissante par les urbains, mais aussi par les néoruraux, des problèmes concrets auxquels le monde agricole doit faire face. Il va de pair avec une écologisation des sociétés modernes.

Effet retard

Les conséquences alimentaires de cette perte de contact avec le monde agricole se font sentir avec un effet retard, ce qui fait qu’elles s’exacerbent alors que ses causes ont débuté il y a déjà plusieurs décennies. Durant les phases d’urbanisation, les liens avec le monde rural étaient encore massifs. Nombreux étaient les habitants des villes qui avaient encore des ascendants, des parents agriculteurs ou au moins des connaissances vivant à et de la campagne. De ce fait, ils avaient en mémoire des réalités paysannes vécues lors de vacances ou d’invitations familiales comme la visite d’une étable, la traite à la main, le goût du lait cru, mousseux et encore chaud, la manivelle de la baratte qui transformait la crème en morceaux de beurre nageant dans le babeurre et qu’il fallait laver, puis mouler dans des petites presses en bois sculptés, la relève des œufs au poulailler… Ils avaient vu un coq courser les poules, assisté à la décapitation du canard qui parfois s’échappait, courant encore sur quelques mètres sans tête, avant de se retrouver le lendemain sur la table dominicale. Ils avaient nourri les lapins d’herbes ramassées sur les talus, préparé la bacade du cochon avec les pommes de terre et les châtaignes… Ils avaient parfois participé aux foins ou aux vendanges du simple rang de vigne qui fournissait le vin de l’année…. Assisté à la cérémonie du cochon, début février, avec les cris du condamné, avec les boyaux qu’il fallait laver à la fontaine en se bouchant le nez, avec le sang qui se transformait en boudin, la chair devenant des saucisses et des pâtés, les jambons accrochés dans la cheminée et le petit salé rangé dans les bancs du cantou… Autant de scènes de la vie paysanne qui inscrivaient les aliments dans leur univers « naturels de production » et les entouraient de savoir-faire transmis par l’exemple. Autant de scènes dont on a cultivé la mémoire, longtemps encore après qu’elles ont eu cessé d’exister, dans une nostalgie distanciée d’une autarcie paysanne plus ou moins mythifiée. Ils avaient vu aussi arriver les premiers tracteurs, de plus en plus imposants, les moissonneuses-batteuses-lieuses, qui en quelques heures abattaient le travail de dizaines de bras. Entendu parlé des réunions de la SAFER au cours desquelles s’échangeaient les parcelles en même temps que s’effaçaient avec les haies, des conflits de propriétaires dont on peine à retrouver la mémoire. Ils avaient vu monté une rationalité agricole qui, en spécialisant les productions et en accentuant la productivité, avait déconnecté les mangeurs de leurs aliments.

La mémoire de ces scènes a entretenu des liens qui ont traversé́ plusieurs générations et maintenu un fil plus ou moins ténu entre les mangeurs et les conditions de la production alimentaire. La diminution drastique du nombre d’agriculteurs a déchiré le tissu social sur lequel reposait une part de la socialisation alimentaire et sans doute en même temps la capacité de comprendre les enjeux de l’agriculture contemporaine.

« L’épreuve de la marmite »

Transformation radicale, pour nombre de Français, l’expérience de la campagne s’opère désormais à travers le tourisme, campagne romantisée, « écologisée », dans laquelle « les agriculteurs qui polluent » et les élevages d’animaux « qui puent » ou « font du bruit » détonnent… Cette modernité́ met à mal le clivage entre les animaux de compagnie et les animaux de rente sur lequel reposait l’organisation d’une société́ rurale en transition. Les crises en cascade donnent à voir ce qui, depuis plusieurs décennies, avait été mis à l’écart du regard des mangeurs modernes.

En 1978, la déclaration des droits de l’animal marque une étape symbolique du basculement de la posture de la responsabilité́ humaine à l’égard des animaux à celle de respect des droits des animaux. Plus récemment, et en réponse aux préoccupations du grand public vécues sur le mode de l’émotion, cette question a mobilisé́ largement les chercheurs des sciences sociales (1, 2, 3, 4) et les philosophes (4, 5, 6). Les premiers identifient l’origine du trouble de l’homme moderne dans la mise à mal des dispositifs de disjonction dans l’échelle du vivant entre les hommes et les animaux, et analysent la demande sociale qui s’exprime en termes de « bien-être animal ». Ils recherchent les conditions de la reconstruction de liens positifs entre les acteurs de l’élevage, ceux de la défense animale et l’univers de la consommation (7, 8, 9, 10). Les seconds diagnostiquent un élargissement de la responsabilité́ morale aux générations futures, ainsi qu’un mouvement de patrimonialisation de la nature qui génère des responsabilités humaines à l’égard du vivant non humain. Les distinctions entre nature et culture, entre nature humaine et nature animale, s’en trouvent rediscutées. Quelles postures éthiques adopter : une éthique de la responsabilité́ ou une éthique du respect ?

Cette question peut être revisitée à partir de ce que Philippe Descola appelle « l’épreuve de la marmite ». En effet, si les modèles alimentaires donnent à voir comment s’opérationnalisent les conceptions culturelles qui organisent les relations des hommes et des animaux, ils permettent de surcroît d’étudier les processus cognitifs qui autorisent le basculement, le passage du statut d’animal à celui d’aliment. Avec les crises alimentaires, des images inhabituelles se sont introduites à l’heure du repas familial, dans le quotidien des mangeurs modernes : scènes d’abattoir, bûchers de bovins atteints de fièvre aphteuse, animaux se déplaçant à grand peine, l’arrière-train partiellement paralysé… Leur impact est d’autant plus important qu’elles s’inscrivent dans des transformations structurelles du rapport des hommes à la nature et des mangeurs modernes à leurs aliments.

Sources

  1. Digard J.-P., 1990. « L’homme et les animaux domestiques. Anthropologie d’une passion », Paris, Fayard
  2. Vincent J.-C., 1997. « La mise à mort des animaux de boucherie : un révélateur des sensibilités à l’égard des bêtes à l’époque contemporaine », Cahiers d’histoire, 1997-3/4.
  3. Poulain J.-P., 2007, « L’homme, le mangeur, l’animal : la relation homme-animal à travers les modèles alimentaires. » Sciences des aliments, 27(2007) 3-9 
  4. Porcher J., 2011, « Vivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIe siècle. » La découverte.
  5. Larrere R., 2003. « L’élevage contemporain en question : demande sociale, préférences des consommateurs ou interrogations citoyennes ? » INRA Prod. Anim., 16, 329-332. 
  6. Ferry L., 1992. « Le nouvel ordre écologique », Grasset
  7. De Fontenay E., 1998. « Le silence des bêtes », Fayard
  8. Miele M., 1998. « The Nature of Consumer Concerns about Animal Welfare and The Impact on Food Choice – Italian report on Laddering Interviews, EU Report on FAIR project CT98 – 3678 », published by Centre for Food Economics Research, The University of Reading. 
  9. Joly P.-B., 2002. « Le bien-être animal : quel espace pour la co-production des connaissances et des cadres d’action ? », Annales des mines, 28, 51-69. 
  10. Lamine C., 2006. « Mettre en parole les relations entre hommes et animaux d’élevage » ; Ethnographic.org, 9, https://www.ethnographiques.org/2006/Lamine
  11. Descola P., 2005. « Par-delà̀ nature et culture », Gallimard.
  12. Poulain J.-P., 2007, « L’homme le mangeur et l’animal », colloque OCHA
  1. Professeur émérite de sociologie à l’université Toulouse Jean Jaurès. Chaire « Food, Cultures and Health »  at Taylor’s University 
  2. Mission Agrobiosciences, revue Sesame
  3. Hervieu-Léger Daniele et Hervieu Bertrand, 1979, Le retour à la nature au fond de la forêt, l’État, Le Seuil.
  4. Hervieu Bertrand et Viard Jean, 2001, L’archipel paysan, La fin de la république agricole, l’Aube.
  5. Hervieu Bertrand et Purseigle François, 2013, Sociologie des mondes agricoles, Colin.
  6. Interview de Bertrand Hervieu dans Le Monde Propos recueillis par Claire Legros Bertrand Hervieu, sociologue : « Tous les agriculteurs ne sont pas fragiles, mais la recomposition en cours fait plus de perdants que de gagnants », 28 février 2024 à 06h15, modifié le 14 mars 2024 à 11h25.
  7. Mendras Henri, 1967, La fin des paysans, SÉDÉIS.
  8. Mendras Henri avec Patrick Le Gales et Marco Oberti,1995, Comment devenir sociologue. Souvenirs d’un vieux mandarin, Actes Sud.
  9. Poulain Jean Pierre, 2007, L’homme le mangeur et l’animal, colloque OCHA.
  10. Deffontaines Nicolas, 2019, Suicides d’agriculteurs : sortir du réductionnisme économique, Sesame, N° 6, pages 60 à 62.

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