De l'eau au moulin illustration oasis

Published on 21 mars 2024 |

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[Oasis 2/2] Peut-on encore exploiter les systèmes oasiens ?

Les oasis sont des écosystèmes que menace “l’agro-export”. L’Observatoire du Sahel et du Sahara (OSS) cherche à développer des innovations, techniques mais aussi sociales, pour permettre une gestion durable de la ressource en eau. L’ancienne prospérité de ces espaces peut-elle refleurir ? Seconde partie du dossier “Oasis”.

Par Salah Najah, agroéconomiste, expert associé à l’Ecole supérieure d’agronomie saharienne (ESAS) d’El-Oued, Algérie, et Hanen Ghanmi, Enseignante-chercheuse à l’École Nationale d’Ingénieurs de Gafsa, rattachée à l’Université de Gafsa,Tunisie.

Dans les conditions naturelles extrêmes du Sahara, le rôle agricole des oasis est à l’origine intrinsèquement lié à l’ancien mode de vie basé sur les échanges commerciaux dans la région, selon le géographe Marc Côte1. Au fil des siècles, les échanges transsahariens ont nécessité une logistique élaborée, avec des puits et des cités-relais le long des axes caravaniers. L’agriculture locale, bien que malaisée, était essentielle pour ravitailler ces points d’appui et les caravanes. Dans les oasis, qu’elles aient été créées de toutes pièces ou développées, des populations noires réduites en esclavage (“harratins”) ont été ramenées du Sahel et des “foggaras”, des galeries hydrauliques remarquables, ont été construites.

Cependant, les échanges transsahariens ont pris fin lorsque les routes transocéaniques se sont développées et que le contexte géopolitique a changé entre les XVIe et XIXe siècles. Les oasis se sont repliées sur une mono-activité agricole de survie, limitée face aux conditions naturelles extrêmes du désert. Elles se sont refermées sur elles-mêmes, ont abandonné leur ancienne fonction de relais dynamiques dans un vaste espace d’échanges. Ainsi, la fin de l’aventure caravanière a marqué un tournant majeur dans l’histoire des oasis sahariennes, les contraignant à s’adapter à de nouvelles réalités économiques et géopolitiques.

Une nouvelle ère : la mise en valeur du Sahara

Une nouvelle ère s’est ouverte depuis les années 1980. Dans la plupart des pays du Maghreb, les pouvoirs publics ont voulu exploiter le potentiel du désert pour répondre à l’insécurité alimentaire persistante dans les territoires du Nord, où la pluviométrie est conséquente et les terres demeurent fertiles.

Cette politique a orienté les acteurs vers un modèle de production privilégiant des monocultures et des cultures hyper-intensives, et cela même dans des régions où les ressources en eau sont menacées. L’intensification de l’agriculture autour des points d’eau se fait malheureusement au détriment des communautés pratiquant l’agriculture sédentaire oasienne, une agriculture particulièrement ingénieuse.

La richesse et la variété qui caractérisaient autrefois cette agriculture locale (par exemple dans la phoeniciculture) tendent à disparaître, laissant les agriculteurs complètement dépendants du marché international et en concurrence directe avec les grandes entreprises. Ce modèle de monoculture entraîne une consommation accrue d’eau et d’intrants chimiques, mettant en péril l’équilibre écologique de la région.

Gros importateurs de céréales et de blé, les pays du Maghreb font face depuis des décennies au défi de la sécurité alimentaire et seule la Tunisie maîtrise sa croissance démographique.

Des pays comme l’Algérie et la Libye se sont inspirés pour partie du modèle saoudien de la grande céréaliculture irriguée avec une rampe d’aspersion mobile dite “à pivot”. Il est basé sur l’importation de matériels, intrants, équipements et compétences extérieures, souvent américaines.

Cultiver du blé, de la pomme de terre, des oléagineux sur des terres nues, tout en délaissant le palmier dattier, essence même de l’agriculture oasienne, va à l’encontre du principe fondamental de l’agroforesterie et de l’effet d’oasis, lorsque le palmier protège les deux étages végétaux situés dans son ombre.

En Libye, dès la fin des années 1960, et sur la base des ressources hydrauliques de la nappe albienne2, furent développés de vastes projets agricoles, notamment destinés à produire des céréales, dans la région de Koufra (10 000 ha), puis à proximité de Sarir en Cyrénaïque et dans le Fezzan, à l’ouest de Morzouk où des parcelles sont irriguées avec un aspersoir pivotant sur plusieurs milliers d’hectares. En Algérie plusieurs dizaines de milliers d’hectares sont cultivés selon ce schéma.

Cependant, cette agriculture hyper-intensive et sur-subventionnée n’a jamais atteint les proportions escomptées. En Arabie Saoudite, tout comme en Algérie et en Libye, les bilans sont fragiles, et dans certains cas, ces cultures ont été abandonnées. Les investissements élevés, les rendements insuffisants, la distance des marchés de consommation et parfois les difficultés de mobilisation de la main-d’œuvre ont constitué autant d’obstacles à la réussite de ces projets, notamment en Algérie. Plus de trente ans après, le blé demeure un produit agricole d’importation, et continue de peser structurellement sur les balances commerciales de ces États.

L’Arabie Saoudite, elle, guidée par son objectif d’autosuffisance alimentaire et soutenue par les revenus des hydrocarbures, subventionne massivement la production intérieure en offrant des prix d’achat trois à quatre fois supérieurs au prix du marché, ce qui explique en partie l’essor considérable de cette culture.

Pourtant il est évident que l’agriculture en milieux hyperarides ne peut véritablement réussir si l’on ne respecte pas les principes fondateurs de l’agriculture oasienne3, quel que soit le montant des investissements consentis.

L’agro-export, une tendance problématique pour les oasis maghrébines

Dans l’ensemble du Maghreb, l’exportation des produits agricoles au détriment des réserves hydriques locales est devenue préoccupante. Comme le Maroc, les pays voisins ont tendance à miser sur l’irrigation de cultures de contre-saison pour répondre à la demande du marché européen (et au-delà) : des fruits et légumes frais tout au long de l’année.

La sécheresse frappe durement ces pays, et les pratiques agricoles gourmandes en eau l’aggravent encore. Le recours massif à l’irrigation pour cultiver des tomates, pastèques, fraises et avocats contribue à épuiser les ressources hydriques déjà limitées. Exporter ces produits, c’est indirectement exporter de l’eau qui manque cruellement.

Cette réalité alarmante a conduit à une prise de conscience. Des scientifiques, des écologistes et des associations mettent en garde contre les implications d’une agriculture axée sur l’export plutôt que sur l’autosuffisance. Récemment, le gouvernement marocain a décidé de mettre fin aux subventions pour les cultures d’agrumes, de pastèques et d’avocats, connues pour leur impact sur l’assèchement de certaines régions. Cette décision cherche à freiner l’expansion des superficies irriguées pour ces cultures au bénéfice d’autres cultures moins consommatrices d’eau, telles que le caroubier, le cactus, l’amandier, le câprier et le figuier. Cependant la dépendance alimentaire demeure, car la priorité accordée aux cultures d’exportation conduit à importer massivement des produits de base et affecte la sécurité alimentaire de la région.

Le Plan Maroc Vert a privilégié les cultures d’exportation au détriment des cultures vivrières. Les autres pays maghrébins se trouvent également dans une dépendance alimentaire aigüe, important des quantités massives de céréales, d’huiles de graines et de sucre. Malgré les efforts du plan Génération Green (2020-2030) faits au Maroc pour stimuler l’économie agricole, des changements fondamentaux sont nécessaires pour assurer la durabilité et la résilience face aux défis climatiques et aux pénuries d’eau imminentes. Le Maroc a connu un développement rapide des exportations de myrtilles fraîches, devenant ainsi le septième exportateur mondial en 2022. Il s’est même classé quatrième pour les myrtilles cultivées, devant les États-Unis et le Canada.

Ces cultures orientées vers l’exportation comme la pastèque, la banane, l’avocat ainsi que les fruits rouges, ne peuvent s’inscrire dans une logique durable compte tenu du stress hydrique et de l’instabilité des précipitations, qui s’accroissent. Les alertes concernant la sécurité alimentaire n’ont pas manqué au cours des dernières décennies. Des déséquilibres entre l’offre et la demande sont apparus, tout comme une flambée des prix de certains produits agricoles sur le marché intérieur, en raison de la préférence des producteurs pour l’exportation, jugée plus rentable. Il faut réévaluer l’orientation à l’export et ses avantages économiques pour garantir les sécurités alimentaires nationales face aux réalités climatiques et aux fluctuations du marché mondial.

Cet “agro-export” a des répercussions dévastatrices sur les oasis, joyaux écologiques du Maghreb. L’assèchement de certaines d’entre elles est largement attribuable au pompage excessif des nappes phréatiques, que les besoins en eau de l’agriculture intensive accroissent. Ce phénomène fait baisser le niveau des nappes, et contribue à la disparition progressive de ces écosystèmes uniques. Le surpompage provoque également la remontée des sels en surface, compromettant la fertilité des sols et rendant les terres impropres à la culture. En outre, l’utilisation intensive d’intrants chimiques, tels que les pesticides et les engrais, a un impact dévastateur sur l’environnement et les nappes phréatiques. La pollution qui en résulte affecte la qualité de l’eau destinée à l’irrigation. Elle a également des effets néfastes sur la biodiversité locale et la santé publique.

La détérioration de l’environnement met en péril la durabilité de ces oasis et menace les communautés qui en dépendent depuis des générations. Il devient impératif de repenser les pratiques agricoles dans la région, en mettant l’accent sur des approches durables qui préservent l’équilibre écologique tout en répondant aux besoins alimentaires locaux. Cela implique l’utilisation de variétés de céréales et d’oliviers adaptées localement, résistantes à la sécheresse, afin d’optimiser les potentiels agricoles en termes de sol et de climat propres à chaque zone. La préservation des oasis ne représente pas seulement un impératif environnemental, mais aussi un enjeu crucial pour le patrimoine culturel et la résilience des communautés locales face aux changements climatiques.

Retour à l’Observatoire du Sahara et du Sahel

Le Projet Système des Aquifères du Sahara et du Sahel (SASS), lancé de 1999 à 2002 par l’Observatoire, a amélioré la compréhension hydraulique du bassin, créant une base de données avec 9 000 points d’eau et un modèle hydraulique. En 2006, les trois pays ont établi le “Mécanisme de concertation pour une gestion commune durable des eaux souterraines”. Ils ont fixé des objectifs pour maîtriser la demande en eau et protéger l’environnement, en particulier dans l’agriculture. Depuis 2009, les études se sont concentrées sur la composante socio-économique en cherchant à comprendre le comportement des agriculteurs irrigants et à renforcer la durabilité des systèmes de culture dans le bassin.

L’étude socio-économique du bassin du SASS se base sur l’analyse de 3 000 enquêtes d’exploitants. Elle a porté sur des aspects tels que la consommation d’eau par hectare et par exploitant, le coût de l’eau, sa productivité, la surface irriguée, la part de l’élevage dans les recettes de l’exploitation, la salinité de l’eau, etc., et a identifié les principales contraintes pesant sur la productivité de l’eau4. Cette analyse a également quantifié l’impact économique de ces contraintes et formulé des recommandations pour mieux valoriser la ressource hydrique. C’est un éclairage significatif sur la viabilité des exploitations, offrant des indicateurs économiques simples pour alerter les décideurs en cas de dégradation de la qualité de l’eau. Cette étude a mis en lumière l’importance cruciale de l’organisation sociale de l’exploitation. Elle inclut l’implication de la main-d’œuvre familiale, le niveau d’instruction des exploitants, l’expérience dans l’irrigation, et la combinaison agriculteur/éleveur – des facteurs déterminants dans la productivité de l’eau.

Vers des alternatives de gestion responsable et citoyenne de l’eau en oasis

Des simulations ont permis d’évaluer des solutions techniques. Elles ont pris en compte plusieurs aspects importants, tels que la rentabilité économique des installations et des aménagements hydro-agricoles, l’amélioration de la productivité des eaux d’irrigation, l’augmentation des revenus des agriculteurs et la préservation de l’environnement. L’objectif global était de développer des approches durables et économiquement viables qui pourraient simultanément répondre aux besoins agricoles, améliorer les rendements et contribuer à la protection de l’écosystème environnant. Les résultats ont déjà fourni des données précieuses pour orienter les pratiques agricoles dans la région, en alignant les objectifs de productivité avec ceux de la conservation des ressources naturelles.

Les agriculteurs ont participé à toutes les étapes, et la proximité a favorisé le transfert des innovations techniques.

Six simulations ont été élaborées avec les institutions de gestion de l’eau dans trois pays. Elles ont traité les principales problématiques de l’agriculture saharienne : la pénurie d’eau, la salinisation, l’inefficacité de l’irrigation et la dégradation des sols.

LES INNOVATIONS TECHNIQUES ADOPTEES DANS CES PILOTES SONT DE QUATRE TYPES

1/ L’utilisation de l’énergie solaire : des stations photovoltaïques ont fourni l’électricité nécessaire pour améliorer le débit de la foggara à Ksar Ait Messaoud en Algérie ou pour évacuer les eaux de drainage tout en améliorant les terres agricoles en Tunisie. Le surplus d’eau ainsi injectée dans les foggaras a permis l’aménagement de cultures intercalaires entre les palmiers-dattiers : la superficie cultivée a augmenté de 80% et 40 % de l’eau a été économisée. Les rendements agricoles ont augmenté, les recettes ont doublé. 

2/ La déminéralisation des eaux saumâtres avec le process de l’osmose inverse, a démontré son efficacité économique pour l’irrigation à Médenine en Tunisie, en augmentant les rendements agricoles et la disponibilité de l’eau non saumâtre. Elle a permis d’économiser la ressource et de produire de l’eau en mélangeant eau traitée et non traitée. L’efficience de l’irrigation localisée des oliviers a augmenté, ainsi que les superficies cultivées (1,38 ha) et l’intensification agricole (25 % à 131,6 %)

3/ Des réseaux de drainage souterrains ont permis l’amélioration des terres dégradées par la stagnation de l’eau, en réduisant la salinité des sols et le niveau de la nappe. A Touggourt en Algérie les eaux stagnantes ont été réduites de 1,6 mètre et la salinité de 40 %. Avec l’intensification au moyen de cultures intercalaires, les rendements agricoles ont augmenté de 50 % par rapport aux années précédentes. La même technique a été utilisée à Kébili en Tunisie.

4/ L’optimisation de l’irrigation à Essouani, dans la région de Tripoli, en Libye, grâce à des modes d’intensification adaptés, a permis d’accroître la productivité de l’eau, les revenus des agriculteurs et de mieux gérer les impacts environnementaux. Un rendement de 85 tonnes sur 2,8 ha a été atteint en 2012 (contre moins de 25 tonnes pour les meilleures années de production précédentes). La recette agricole de l’exploitation a été de 28 225 € (contre 7 000 €).

Ces expériences réussies méritent une réévaluation approfondie et une approche sociale novatrice privilégiant la concertation et la participation multi-acteurs, les agriculteurs étant les décideurs principaux. Il est possible de les convaincre d’adopter des pratiques durables de gestion de l’eau et des sols, notamment une irrigation plus efficace.

Les solutions techniques, telles que l’énergie solaire, le drainage enterré, la déminéralisation et l’irrigation localisée, associées à une intensification raisonnée des systèmes de culture (les agrosystèmes oasiens sont naturellement intensifs), ont considérablement amélioré la productivité de l’eau. Les simulations ont transformé la perception de la valeur de l’eau pour les agriculteurs. Elles ont facilité le dialogue et servi de vecteurs de vulgarisation agricole. Elles ont favorisé l’acceptabilité sociale des innovations. Cette approche prometteuse ouvre des perspectives intéressantes pour l’agriculture irriguée, pour améliorer les conditions de vie des agriculteurs, stabiliser les populations et préserver les ressources.

Entre 2015 et 2022, d’autres programmes pour améliorer la gestion de l’eau

Le projet “Agir pour la coopération dans le secteur de l’eau en Méditerranée – NEXUS” (2016 -2019) a développé une approche intégrée pour comprendre les interconnexions entre l’eau, la sécurité alimentaire, l’énergie et les écosystèmes, et ensuite pour les optimiser et promouvoir une gestion durable des ressources. Le projet cherchait à évaluer ces interconnexions dans les pays méditerranéens, notamment en Algérie, en Libye et en Tunisie. Il comprenait principalement une évaluation NEXUS, une analyse institutionnelle pour renforcer la coopération transfrontalière, et le développement d’une vision commune pour la gestion du SASS. Le projet, soutenu financièrement par le Global Water Partnership-Mediterranean (GWP-Med), a successivement produit une méthodologie d’évaluation, une analyse des parties prenantes, un modèle énergétique. Il a aussi permis de renforcer les cadres institutionnel et juridique du Mécanisme de concertation du SASS.

Le projet “Initiative stress hydrique et changement climatique en Afrique du Nord” (2020- 2022) a porté sur l’utilisation potentielle d’eaux non conventionnelles face aux défis que vont affronter les ressources en eau d’ici 2050. Il devait partager de bonnes pratiques, analyser les contributions potentielles et rechercher des solutions. L’Agence Française de Développement, le Comité scientifique et technique de l’eau agricole (COSTEA) et la FAO (Food and Agriculture Organization) en étaient partenaires. Il a produit une synthèse régionale et nationale sur les ressources en eau et organisé un atelier de restitution en juin 2022.

L’OSS continue ses efforts. Il a soutenu par exemple l’atelier régional de formation organisé à Tunis sur la modélisation des aquifères profonds et l’exploitation des données de la mission spatiale GRACE5. Ces initiatives et ressources complémentaires sont consultables sur le site de l’OSS : http://www.oss-online.org

Vers la revitalisation des systèmes oasiens ?

Soulignons encore une fois la vulnérabilité des écosystèmes oasiens au Maghreb, qui seront encore plus exposés si des politiques agricoles d’intensification ne la prennent pas en compte. L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), en éclairant ces dangers, ouvre la voie à des politiques et des pratiques plus respectueuses.

Les projets pilotes, démonstrations de bonnes pratiques, doivent être élargis et intégrés dans les futures recherches et développements. Inscrire la durabilité au cœur des politiques agricoles et favoriser des approches équilibrées, alignées sur les besoins des écosystèmes oasiens, s’impose comme une priorité. En consolidant ces efforts, la préservation à long terme des ressources hydriques et la résilience des écosystèmes oasiens au Maghreb deviennent envisageables.

Les programmes Oasis6 vont plus loin. Ils visent à intégrer des approches agroécologiques et des solutions durables pour revitaliser ces espaces. Il faudra repenser la relation entre l’eau, les systèmes agricoles et les chaînes de valeur agroalimentaires, dans une approche de recherche intégrée. L’objectif est de proposer des solutions concrètes pour soutenir les agriculteurs, les chercheurs, les entreprises et les communautés locales. Il est aussi de créer un environnement propice à l’innovation, à la durabilité et aux échanges internationaux, et qui contribuerait à faire refleurir à l’avenir les écosystèmes oasiens au Maghreb.


Lire la première partie du dossier

  1. Marc Côte, 2014. Le Sahara : Barrière ou pont ?, N° hors-série de la revue Méditerranée, 158 p., https://journals.openedition.org/physio-geo/4281
  2. La nappe albienne représente la plus vaste réserve d’eau souterraine dans les régions sahariennes de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye. Située entre 700 et 1200 mètres de profondeur, elle est concentrée en sels et minéraux. Elle présente, à la sortie du forage, une température moyenne de 70°C.
  3. Ces principes agronomiques reposent sur une gestion rationnelle des ressources limitées et des conditions climatiques extrêmes, en pratiquant l’agroforesterie, la gestion optimale et sociale de l’eau, la rotation des cultures avec légumineuses, en intégrant la polyculture, l’élevage et l’agrobiodiversité.
  4. La productivité de l’eau (selon la définition de la FAO, projet WaterPip, https://www.fao.org/3/cb8833fr/cb8833fr.pdf) correspond à la quantité de biomasse produite par unité d’eau utilisée. Il est possible de l’augmenter en produisant davantage avec la même quantité d’eau, en utilisant moins d’eau, ou les deux.
  5. atelier organisé par l’Unité de Coordination du Mécanisme de Concertation du Système Aquifère du Sahara Septentrional (MC-SASS)
  6. Programmes de Recherche et d’Innovation Agroécologique en Oasis du Maghreb, https://agridev-expertise.com/

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