Les jeunes et l'alimentation : quoi de neuf docteur ? - Revue SESAME

Sciences et société, alimentation, mondes agricoles et environnement


Union Libre Repas en famille © Tommy Dessine 2024

Publié le 28 juin 2024 |

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Les jeunes et l’alimentation : quoi de neuf docteur ?

Première partie du dossier « Mangez jeunesse ! », en collaboration avec la Chaire Unesco Alimentations du Monde, extrait du quinzième numéro de la revue Sesame,
Par Lucie Gillot,

Visuel : Repas en famille © Tommy Dessine 2024

C’est un morceau de choix qu’a choisi de mettre à l’honneur la chaire Unesco Alimentations du Monde lors de son 13e colloque annuel, le vendredi 2 février 2024. Difficile en effet d’appréhender toutes les facettes de ce sujet hors norme à plus d’un titre. D’abord parce que, à partir du moment où l’on s’attaque à la question des jeunes, il faut se débarrasser de certaines idées reçues, telle celle de leur supposée inculture alimentaire. Ou encore parce que, sous la bannière a priori uniforme d’une jeunesse, se presse tout un monde, la tranche d’âge des 18-24 ans se caractérisant par une très forte hétérogénéité selon que les individus ont quitté le cocon familial, entamé une poursuite d’études, trouvé un emploi, rencontré l’âme sœur, fondé un foyer, pointé au chômage ou choisi tout bonnement de s’expatrier… Dans le prolongement de cette journée, la revue Sesame dresse, au fil de ce dossier, le portrait d’une génération dont les pratiques alimentaires sont sous les feux des projecteurs depuis près de vingt ans et pose cette question : qu’est-ce qui a changé ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, commençons par planter le décor. Car s’il est une notion on ne peut plus floue, c’est bien celle de la jeunesse, « un temps de la vie entre l’enfance et la maturité », résume poétiquement Le Robert, sans donner guère plus de précisions. Plus pragmatique, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) indique que la catégorie des 15-29 ans représente, en France, douze millions d’individus, soit 17,5 % de la population. Pour autant, ces chiffres masquent des contextes très différents. Ainsi, toujours selon l’institut, en 2021, 46,5 % des 15-29 ans occupaient un emploi, 38,1 % étaient en études, et 12,8 % n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation.

Autrement dit, si la jeunesse est souvent qualifiée d’étudiante, c’est bien au pluriel qu’il faut décliner le terme. Ajoutez à cela que, d’un document à l’autre, elle démarre parfois à 16 ans – âge à partir duquel la scolarité n’est plus obligatoire – pour se terminer ici à 24 ans, là à 29, comme une démonstration de la complexification du passage à l’âge adulte… Dans tous les cas de figure, cerner cette classe d’âge n’a rien d’une évidence. Pour tenter de mieux saisir la diversité et les aspirations de celle-ci, l’Institut Montaigne a réalisé en 2021 une vaste enquête auprès de 8 000 jeunes âgés de 18 à 25 ans. Ceux-ci auraient-ils, entre autres choses, une vision du monde différente de leurs aînés ? Pas vraiment. Dans le détail, les deux coauteurs, Olivier Galland et Marc Lazar, identifient quatre profils distincts, révélant par touches successives des lignes de fracture entre jeunes, tels le niveau de diplôme, le degré de visibilité dans le débat public ou encore leur rapport à la violence, perçue comme plus ou moins légitime (lire l’encadré en bas de page « Identités fragmentées »).

« Effet cicatrice »

C’était là l’une des questions de départ du colloque : les jeunes sont-ils plus sensibles ou concernés par les questions environnementales ? De prime abord, on aurait tendance à répondre par l’affirmative. Qui ne se souvient de la grève des étudiants pour le climat, lancée en 2019, et de sa militante emblématique Greta Thunberg ? Sauf que, à éplucher en détail les données, c’est un autre discours que tient le sociologue Camille Peugny. Invité à introduire la journée, ce chercheur de l’université Paris-Saclay indique que, oui, l’environnement et le changement climatique sont des sujets pour lesquels les 18-29 ans se sentent très concernés et/ou dont ils s’inquiètent, bien avant le chômage par exemple… « Mais ils ne le sont pas significativement plus que leurs aînés », tempère-t-il, à la lumière de la dernière European Values Study conduite en 2018. Non sans susciter au passage un certain vent de scepticisme dans la salle.

Pourtant, plusieurs organismes aboutissent aux mêmes conclusions. « Si les jeunes sont réellement inquiets et pénétrés de la catastrophe écologique annoncée, leurs comportements au quotidien ne sont pas bien différents de ceux de leurs aînés […]. Ils montrent un goût certain pour le shopping, les équipements et pratiques numériques, les voyages en avion et une alimentation peu durable », écrivait le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie (CRÉDOC) en 20191. Il n’y a que deux domaines pour lesquels ceux-ci supplantent leurs aînés : les mobilités douces (marche, vélo, covoiturage…) et les achats de seconde main. Pour sa part, l’Agence de la transition écologique (Ademe) s’est focalisée sur leurs représentations, mettant en exergue une sacrée dose de pessimisme et de fatalisme. « Beaucoup [des 15-25 ans] jugent ainsi qu’il est déjà trop tard pour limiter le changement climatique avant qu’il n’entraîne des effets dévastateurs ou considèrent qu’ils n’ont aucun poids dans la lutte climatique2», souligne l’Agence. Comment expliquer dès lors cette idée, récurrente, selon laquelle les jeunes seraient plus sensibles et engagés en faveur du climat ? Sesame a posé la question à Camille Peugny (lire l’entretien « Transformer notre représentation de cet âge de la vie ».)

« Il y a une marée montante de la précarité chez les 15-24 ans »

Camille Peugny

Si les jeunes ne se distinguent pas de leurs aînés sur ce plan-là, y a-t-il toutefois un élément qui ferait génération ? Camille Peugny en identifie un, majeur et qui interpelle fortement : « La marée montante de la précarité ». Concrètement, depuis les années 1980, on observe un « triplement de la part d’emplois précaires chez les 15-24 ans », souligne-t-il. Plus préoccupant, cette augmentation n’est pas seulement le reflet de débuts de carrière plus difficiles qu’auparavant mais d’un mal plus profond, qui perdure par la suite, les écarts de salaire ou les délais d’obtention d’un CDI s’allongeant d’une génération à l’autre. Ainsi, la précarité rencontrée lors du début de carrière ne se résorbe jamais complètement, ce que le sociologue appelle « l’effet cicatrice ».

Génération dissonante

Au fil des prises de parole, un second trait semble unir nos cadets : l’importance du lien entre alimentation et santé. Les plus fidèles lecteurs de Sesame se rappelleront peut-être que Pascale Hébel, alors directrice du pôle consommation et entreprise au Crédoc, avait expliqué que « jusqu’en 2013, ceux-ci [les 18-24 ans] se préoccupaient très peu du lien entre alimentation et santé, rien de très étonnant à cet âge. Depuis 2016, non seulement ils font ce lien autant que les autres catégories de population mais, en outre, les pathologies qu’ils craignent le plus sont les maladies métaboliques, survenant sur le long terme : l’obésité, le diabète, le cancer. Enfin, ils les craignent même de manière plus marquée que leurs aînés, ce qui peut surprendre3 ». Force est de constater que cette préoccupation n’a fait que se renforcer depuis. C’est notamment ce qui ressort de l’enquête menée par les étudiants et les étudiantes des mastères Innovation et Politique pour une Alimentation Durable (IPAD, Institut Agro, Montpellier) et Sciences Sociales Appliquées à l’Alimentation (SSAA, université Toulouse-Jean-Jaurès). À l’occasion de ce colloque, ils devaient réaliser une courte enquête dédiée aux pratiques alimentaires des 18-25 ans. Avec cette figure imposée : interroger spécifiquement des personnes éloignées de leurs réseaux, histoire d’aller à la rencontre de celles et ceux qui n’ont pas fait de l’alimentation leur objet d’étude.

« L’environnement n’est pas un mot clé qui est ressorti des entretiens »

Sarah Costes

Leurs conclusions ? Elles commencent par un étonnement. « On s’attendait à ce qu’il y ait des réponses en lien avec les problématiques d’environnement ou de durabilité, mais on l’a peu entendu, voire pas du tout », remarque Marjorie Rousselle, un peu déçue. « L’environnement n’est pas un mot clé qui est ressorti des entretiens », renchérit Sarah Costes qui souligne que le lien le plus fréquemment cité est celui entre l’alimentation et la santé. « Les slogans du Programme National Nutrition Santé (PNNS) comme “Manger Bouger” ou “Manger cinq fruits et légumes par jour” ont été bien intégrés », explique-t-elle, en spécifiant toutefois que « cela ne signifie pas pour autant que les jeunes [aient] les moyens de les mettre en œuvre ». Si beaucoup d’enquêtés déclarent que c’est ce vers quoi ils veulent tendre, dans la pratique les choses ne se passent pas ainsi : « À la question de savoir ce qu’ils aimeraient pouvoir changer dans leur alimentation, beaucoup citent la santé, le fait d’avoir les moyens financiers d’accéder à une alimentation de plus grande qualité, consommer plus de fruits et de légumes, avoir le temps de cuisiner », complète Marjorie Rousselle.

Il faut dire que cet objectif d’une alimentation plus saine est ambivalent. Pour certains, il s’inscrit dans une forme de « pression et d’injonction » tandis que d’autres l’appréhendent plus « comme quelque chose qui devrait faire partie de l’alimentation mais sans pression », précise l’étudiante. L’exemple parfait de ce tiraillement : la consommation de fast-food, décrite comme un plaisir coupable que l’on s’accorde tout en sachant que « c’est mal », indique Juliette Ferlin. Pour justifier leur amour de la barquette de frites, les interrogés mettent en avant « le plaisir, le fait que cela coûte moins cher ou encore la dimension de partage et de convivialité ». En résumé, « on a beau avoir toutes les informations disponibles autour de la santé et de l’alimentation et des enjeux qui tournent autour de ça, on est clairement influencé par son paysage alimentaire, par toutes les dynamiques sociales qu’il y a autour de l’alimentation », conclut Sarah Costes. Il y a là, au sein de cette génération, une réelle dissonance cognitive.

Les réseaux sociaux, de nouveaux guides nutritionnels ?

« Les jeunes sont fidèles aux influenceurs dont ils vont suivre les conseils »

Pascale Ezan

Cet attrait pour la santé, la chercheuse Pascale Ezan, professeure en sciences de gestion à l’université Le Havre Normandie, s’y est également intéressée, sous un angle totalement différent : celui des réseaux sociaux. Difficile en effet de tenir à jour le décompte de ces influenceurs et influenceuses qui dispensent sur TikTok ou Youtube, depuis leur salon, des conseils sur ce qu’il faut manger pour rester en forme et avoir un corps parfait, à l’instar de Thibault Geoffray ou de Sissi Mua, pour ne citer qu’eux. Depuis quelques années déjà, l’engouement suscité par ces comptes interpelle. C’est que, selon les données éditées par l’agence Reech, spécialisée en marketing d’influence, « un tiers des Français déclarent suivre en ligne un influenceur4 », une proportion qui passe… à 63 % chez les 18-25 ans !

Ce n’est pas tout : le temps consacré aux réseaux sociaux est loin d’être anodin : les 15-24 ans y passent 2 heures 24 minutes par jour contre 56 minutes en moyenne tous âges confondus5. « TikTok caracole en tête du classement avec un total de 21 heures 24 minutes par semaine, suivi par YouTube (11 heures 42) puis Instagram (8 heures 36) », détaille Pascale Ezan. Il faut dire que les influenceurs savent y faire pour capter leur auditoire. Basée sur l’interaction, leur communication mêle humour, partage d’expériences (y compris celles qui ratent) et conseils, le tout sans moralisation aucune. Leur credo : « Si je peux le faire, tu peux le faire ». En pratique, si dans un premier temps les 15-24 ans ont tendance à s’abonner à une multitude de comptes, ils procèdent ensuite à une sélection pour n’en conserver que trois ou quatre. « Des influenceurs auxquels ils seront fidèles et dont ils vont suivre les conseils », remarque la chercheuse, qui s’est intéressée au sujet dans le cadre du projet de recherche Alimnum6. Avant d’ajouter : cette « influence n’est pas conscientisée par les jeunes adultes », c’est-à-dire qu’ils considèrent que celle-ci ne pèse guère dans leurs choix, alors que les faits tendent à démontrer l’inverse. Les influenceurs s’apparentent donc à « des figures d’autorité qui entrent en compétition avec les acteurs de la santé », précise-t-elle.

 « Ce sont des relais de l’action publique qui peuvent être très importants»

Pascale Ezan

Faut-il s’en inquiéter ? Aux clichés, Pascale Ezan préfère la nuance. « Ce sont des relais de l’action publique qui peuvent être très importants et très en phase avec les recommandations officielles. Ils peuvent également contribuer à réduire le déficit de connaissance culinaire des jeunes. Enfin, il ne faut pas négliger le fait qu’ils accroissent le sentiment d’autoefficacité, donc la confiance en soi ». Cependant, tout n’est pas rose au pays des influenceurs, lesquels peuvent également faire la promotion de « pratiques à risque ». Car derrière le mot d’ordre d’une alimentation santé ou « healthy » se cachent des profils divers, depuis les adeptes d’une cuisine plus végétale et colorée jusqu’aux promoteurs d’une nourriture protéinée pour sculpter la silhouette, en passant par les partisans du jeûne intermittent, des régimes hypocaloriques ou des compléments alimentaires. De quoi inciter les pouvoirs publics à entrer dans la danse. Ainsi, le 9 juin 2023, une loi est venue réglementer le placement de produits sur les réseaux sociaux. Un premier pas, certes, mais qui est jugé insuffisant par certains, puisqu’il ne touche pas au cœur des problèmes, par exemple le culte de l’apparence – certaines photos sont ultra-retouchées7. Ce n’est pas tout. Les pouvoirs publics réfléchissent à d’autres stratégies comme une possible collaboration avec des influenceurs pour en faire les relais des messages de santé publique ou encore en favorisant l’essor de comptes animés par les professionnels du secteur – médecins, diététiciens.

Changer de stratégie

Montée de la précarité, forte influence des réseaux sociaux, le contexte de 2024 n’est plus tout à fait similaire à celui de 2004 (lire « Vingt ans d’inquiétude et d’idées reçues »). Sans compter qu’aux enjeux nutritionnels, lesquels ont initialement motivé les actions d’éducation ou d’information à destination des jeunes, une autre dimension est venue se greffer : la durabilité des modèles alimentaires. Ainsi, aux messages portés par le PNNS en faveur de la consommation de fruits et légumes ou de promotion de l’activité physique, s’ajoutent dorénavant des slogans encourageant les mangeurs à adopter des comportements alimentaires plus favorables à l’environnement. Telle est l’une des missions de la chaire Aliment Nutrition Comportement Alimentaire (ANCA), portée par AgroParisTech. Sur le réseau social Instagram, elle a, par exemple, lancé en 2021 une campagne d’information sur la végétalisation des assiettes, dans le souci de rééquilibrer les consommations entre produits animaux et végétaux.

Pour autant, informer suffit-il à changer les pratiques ? C’est l’une des questions qui se posent, à l’issue du colloque. Les interventions des mastères SSAA et Ipad montrent bien que, si les jeunes connaissent parfaitement les recommandations nutritionnelles, ils ne les appliquent pas pour autant. C’est ce qu’aborde le propos de Pascale Ezan sur l’engouement pour les réseaux sociaux et la manière dont il questionne la tonalité des messages de santé publique. Sans oublier la question de la précarité et de l’inflation alimentaire, lesquelles opèrent une contrainte très forte sur les choix des mangeurs, sans cesse contraints d’arbitrer entre ce qu’ils souhaitent manger et ce qu’ils peuvent s’offrir.

Pour Clément Coulet, du réseau Civam, ces différents constats doivent nous conduire à envisager autrement la problématique de l’alimentation des jeunes. À ses yeux, on part encore trop souvent du principe que c’est faute d’information adéquate que les individus feraient les « mauvais » choix8. Une assertion qui non seulement fait fi de l’importance de l’environnement alimentaire – par exemple le type de restaurants ou de magasins dont vous disposez à proximité immédiate pour faire vos courses, vos moyens financiers, l’espace à disposition pour cuisiner… – mais finit également par masquer le véritable enjeu : penser des politiques publiques garantissant un accès à toutes et tous à une alimentation de qualité (lire l’entretien « Il y a un risque d’opposer les populations »).


Lire aussi : l’entretien complémentaire avec Pierre Girard, économiste au CIRAD, sur l’emploi emploi agricole en Afrique.


« Identités fragmentées »

Les sociologues Olivier Galland et Marc Lazar livrent un portrait de la jeunesse, appréhendée dans sa diversité, pour déceler notamment si les 18 LIBRE aspirations de celle-ci diffèrent de celles de leurs parents et des « baby boomers » (nés entre 1945 et 1964). Bien que n’identifiant pas de rupture majeure entre ces différentes générations, ils mettent au jour des lignes de fracture au sein de la classe d’âge 18-25 ans, à partir desquelles ils construisent quatre profils. Premier d’entre eux, les « démocrates protestataires » (39 % de la classe d’âge) qui, malgré leur culture contestataire, restent attachés au vote et à la démocratie. Réfractaires à l’usage de la violence, ils sont intéressés par les questions de genre et d’écologie, souvent diplômés et issus de familles favorisées. Le deuxième profil est l’antithèse du premier : regroupée sous la dénomination des « désengagés », cette frange (26 %) n’a pas d’opinion politique, est peu présente dans les associations et demeure invisible dans le débat public. On y retrouve plutôt des jeunes résidant en milieu rural ou issus de familles ouvrières. Troisième profil identifié : les « révoltés » (22 %). Plus souvent en détresse psychologique et en situation matérielle difficile, ils sont favorables à un changement radical et prêts à justifier la violence politique pour y parvenir. Sensibles aux questions de racisme structurel, ils ont une image négative de la politique. Les auteurs distinguent en dernier lieu un quatrième profil, les « intéressés transgressifs » (13 %). Globalement heureux et bien intégrés, ils sont gagnés par une culture de désobéissance à l’égard des règles, avec une plus grande tolérance à l’égard des comportements violents et déviants.

Source : « Une Jeunesse plurielle. Enquête auprès des 18-24 ans », Rapport de février 2022 de l’Institut Montaigne.

(Lire la suite)

  1. « Environnement : les jeunes ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes », Crédoc, décembre 2019, Consommation & Modes de vie, n° 308.
  2. « Les jeunes de 15 à 25 ans et la crise environnementale : une préoccupation qui se traduit encore timidement dans les comportements. », communiqué de presse de l’Ademe, 12 juin 2023.
  3. « Le sacre du sain et du sans », Sesame 4, novembre 2018.
  4. Étude citée par Ouest-France, édition du 12 janvier 2023 : « Influenceurs. Un tiers des Français déclarent “suivre” en ligne des créateurs de contenus. »
  5. « L’année Internet 2023 », communiqué de presse du 8 février 2024, enquête Médiamétrie.
  6. Financé par l’Agence nationale de la recherche, coordonné par Pascale Ezan, Alimnum a pour objectif « l’étude de la détermination de nouvelles pratiques alimentaires chez les étudiants âgés de 18 à 25 ans. Dans ce cadre, ce projet explore le lien entre pratiques numériques et pratiques alimentaires ». En savoir plus : https://www.univ-rouen.fr/ actualites/projet-alimnum/
  7. Voir à ce sujet l’article publié par Stéphanie Lukasik, spécialiste des sciences de l’information et de la communication : « Loi sur les influenceurs : des enjeux qui vont au-delà de l’influence commerciale », The Conversation, 14 novembre 2023.
  8. Lire notamment « Transition alimentaire : un nouveau cadre d’action publique », Sesame 14.

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