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Published on 6 avril 2018 |

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Les échos #13-2018

L’année 2017 aura été marquée par la sécheresse sur une bonne partie de l’arc méditerranéen, mais 2018 semble plus douce. Ainsi, Météo France nous apprenait que l’hiver avait été particulièrement humide, tendance qui ne s’est guère démentie depuis. Première conséquence, la recharge des nappes phréatiques mises à mal ces derniers mois. Dans son bilan du 1er mars dernier, le BRGM annonce ainsi que plus de la moitié d’entre elles, 52 %, affichaient alors un « niveau modérément haut à très haut. » 22 % des nappes se situant dans la normale, les seules régions encore en proie à des tensions étant la plaine du Roussillon, le bassin audois, le nord de la région lyonnaise et plus encore l’Est de la vallée du Rhône.

Même l’Espagne connaît une embellie notable relevée par Efeagro. Remplis à 62,4 % de leur capacité en mars, les barrages du pays sont dans une meilleure situation qu’il y a un an.

Avec le printemps qui arrive (si si c’est le calendrier qui nous l’a dit), les oiseaux prennent plaisir à chanter dès potron-minet. Des oiseaux, il en fut largement question ces derniers jours, avec le cri d’alarme lancé par les scientifiques français (CNRS et Muséum d’histoire naturelle).

Leurs populations auraient diminué d’un tiers dans nos campagnes ces dernières années. La faute à l’homogénéisation des cultures agricoles donc des milieux, aux fertilisations abondantes et à l’emploi massif des néonicotinoïdes (résumé lapidaire). Ces études viennent s’ajouter à celles de chercheurs allemands qui, l’an dernier, avaient montré combien les populations d’insectes se trouvaient réduites à peau de chagrin. Si Futura Sciences propose une liste des oiseaux qui sont en danger, il se trouve des observateurs pour apporter de la contradiction et tenter d’expliquer que non, l’agriculture n’est pas seule responsable. À vous de trancher (et d’apporter des éléments complémentaires !) Si l’on est loin d’un scénario à la Sir Alfred, en dépit du contexte, certaines espèces semblent profiter des travaux de l’agriculture au point qu’ils dévastent les semis. À la grande fureur des céréaliers !

Bon visiblement, l’agriculture à la campagne pose question. Non ? Et si l’on faisait la campagne à la ville ? Le Monde s’est demandé, récemment, si l’agriculture urbaine pouvait nourrir les villes justement. À moins que la solution soit d’aller cultiver dans le désert, naturellement dépourvu de ravageurs (au moins au départ) comme cela se fait en Israël grâce à des forages très profondÀ moins encore que ce soient les chauves-souris qui sauvent les oiseaux, et une partie des insectes, en permettant de réduire les quantités d’insecticides employés ? C’est en tout cas le sens des études menées dans le vignoble du bordelais sur l’efficacité des chauves-souris pour contenir les populations de tordeuses de la grappe.

En attendant, c’est la triste nouvelle du jour, en Corse, Xylella Fastidiosa a touché ses premiers oliviers et des chênes verts. L’infestation continue.

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