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De l'eau au moulin bien-être des animaux

Publié le 28 juin 2022 |

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Améliorer le bien-être des animaux d’élevage : est-ce toujours possible ?

Par Christine Leterrier, Geneviève Aubin-Houzelstein, Alain Boissy, Véronique Deiss, Valérie Fillon, Frédéric Lévy, Elodie Merlot (INRAE) et Odile Petit (CNRS).
Nous remercions les nombreuses autres personnes expertes en bien-être animal qui ont contribué à la rédaction de ce texte.

Au moment où des étudiants en agronomie pointent du doigt une agriculture industrielle, des scientifiques rappellent la dissonance entre nos connaissances sur le bien-être des animaux et l’industrialisation de leur élevage.

Chercheur.ses qui étudions le comportement des animaux d’élevage, nous avons proposé des changements de pratiques afin d‘améliorer le bien-être de ces animaux. Après toutes ces années où nous avons travaillé avec l’injonction d’améliorer le bien-être animal, nous faisons le bilan des retombées de nos travaux : certains systèmes n’ont pas été améliorés, et pour cause, ils ne sont pas améliorables.

Ces systèmes d’élevage, quels sont-ils ? Nous les appellerons intensifs car ils visent une productivité maximale par unité de surface. On n’y parle pas d’animaux par m2, mais du nombre de kg en m2 (Encadré). Les densités élevées et une production intense pendant une période de vie raccourcie à l’extrême sont des éléments caractéristiques de ces élevages.

D’autres disciplines scientifiques ont déjà critiqué ces systèmes intensifs. Ici, nous présentons des arguments centrés sur l’expérience vécue par les animaux

Bien-être animal, sensibilité émotionnelle et compétences des animaux

Dès 1965, le rapport Brambell énonçait les cinq libertés fondamentales des animaux captifs : absence de faim, de soif et de malnutrition, absence de stress physique ou thermique, absence de douleur, de lésions et de maladie, absence de peur et de détresse, et possibilité pour l’animal d’exprimer les comportements normaux propres à l’espèce. En France, le statut juridique des animaux a été revu en 2015 dans le Code civil français qui les définit comme des « êtres vivants doués de sensibilité ». Enfin, en 2018, une expertise collective de INRAE s’est intéressée à la conscience des animaux1 et l’ANSES 2 a proposé une nouvelle définition du bien-être animal comme « un état mental et physique positif de l’animal lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal ». Cet état mental et cette sensibilité impliquent que les animaux ressentent des émotions, ainsi que des états émotionnels plus ou moins persistants, tels que le fait d’être inquiet, optimiste ou pessimiste.

Les émotions sont définies par différentes composantes : comportementale, physiologique, et une composante subjective inférée à partir des expressions comportementales et physiologiques. Les réponses émotionnelles des animaux ne sont pas de simples réflexes car elles impliquent un traitement cognitif des informations issues de l’environnement. Les émotions ressenties par les moutons, les porcs et les cailles par exemple résultent de l’évaluation de la situation déclenchante sur un nombre d’items élémentaires tels que la familiarité, la prévisibilité, la correspondance aux attentes. Nos travaux ont montré que les animaux de ferme peuvent ressentir diverses émotions telles que la peur, la colère, la déception, l’ennui, voire le dégoût ou encore le plaisir3 4. L’accumulation d’émotions au cours de la vie des chevaux, des moutons, des porcs ou des volailles modifie leur état émotionnel et induit des biais de jugement. Par exemple, des moutons exposés à une succession d’évènements perçus par eux comme négatifs ont un jugement « pessimiste » lorsqu’ils font face à une situation ambiguë, c’est-à-dire qu’ils la perçoivent négativement contrairement à des moutons élevés dans un environnement riche qui, eux, perçoivent cette même situation comme positive.

Accéder de manière objective au vécu émotionnel de l’animal est donc possible lorsque les réactions de l’animal peuvent être reliées à son expérience et ses capacités d’évaluation.

Les capacités d’évaluation des animaux reposent sur de nombreuses compétences. Les animaux de ferme sont capables d’établir des relations spatiales et causales avec des objets. Ainsi, il a été montré que les ovins et les chevaux peuvent catégoriser des plantes selon leurs espèces. Les poussins et les chèvres mémorisent la localisation de récompenses et se dirigent vers cette localisation de mémoire même si les récompenses sont dissimulées. Les porcs, les moutons, les poules, les chevaux sont capables de distinguer et de manipuler mentalement différentes quantités. Le raisonnement par inférence a été mis en évidence chez le porc et la chèvre. Chez plusieurs espèces, les animaux préfèrent obtenir une récompense en résolvant une tâche cognitive, plutôt que d’avoir accès à cette récompense sans action de leur part, ce qui peut traduire un besoin de contrôle sur leur environnement.

De plus, la plupart des espèces de ferme ont des compétences sociales très développées. Elles possèdent des capacités de reconnaissance entre individus qui permettent la mise en place de relations sociales stables. Celles-ci reposent principalement sur des relations de dominance, d’attachement, d’affinité et de coopération et qui assurent stabilité et cohésion dans le groupe. La richesse des relations sociales des animaux domestiques requiert des systèmes complexes de communication et de traitement des informations sociales. Ces animaux sont capables de distinguer le sexe, l’âge, l’état reproducteur, la familiarité des individus, mais plus encore leur individualité, à partir de signaux olfactifs, sonores ou visuels (même à partir de photographies). Ces opérations reposent sur un codage neuronal de la familiarité et de l’identité dans certaines régions cérébrales. Par exemple, chez les ovins, des neurones olfactifs de la mère sont spécifiquement activés par l’odeur de son jeune et chez l’adulte des neurones codent pour la familiarité et l’identité visuelles de congénères. Chez ces animaux sociaux, la présence de congénères réduit les réactions de peur lors de situations anxiogènes et de nouvelles compétences comme des préférences alimentaire ou sexuelle, peuvent être acquises par un processus d’apprentissage social.

Connaître l’existence de ce réseau complexe de relations sociales et la hiérarchie du groupe, limiter la taille des groupes et les modifications de leur composition, mais aussi fournir un espace qui respecte les distances entre les individus permet à l’éleveur de veiller au respect des affinités et incompatibilités sociales. Par ailleurs, l’importance du lien mère-jeune devrait imposer des conduites d’élevage qui maintiennent ce lien jusqu’à une véritable indépendance du jeune.

Pour conclure, reconnaître la sensibilité émotionnelle et les capacités socio-cognitives des animaux de ferme implique que leur environnement physique et social réponde réellement à leurs besoins et leurs attentes et que les animaux puissent exercer un contrôle sur cet environnement.

Entre définition du bien-être animal et réalités : le grand écart

Cette sensibilité émotionnelle et ces compétences sont-elles prises en compte et respectées en élevage ?

Les pourcentages de mortalité et de morbidité élevés des animaux en élevage (Encadré) soulignent le grand écart entre certaines réalités et la définition du bien-être. Certains systèmes provoquent parfois de la faim car les animaux (truies, parents des poulets à croissance rapide) sont sévèrement rationnés. Les systèmes intensifs reposent sur des densités élevées qui augmentent les risques de blessures et l’expression de comportements agressifs ou déviants comme le cannibalisme. Ainsi, pour éviter ces sources de douleur liées aux conditions d’élevage, des mutilations sont parfois pratiquées. Ces densités élevées induisent également une restriction des mouvements des animaux et l’impossibilité d’exprimer le répertoire comportemental de l’espèce. La grande taille des groupes entrave les possibilités de se connaître individuellement et d’exprimer bon nombre de comportements sociaux. De plus, les grands effectifs d’animaux augmentent les stress liés aux manipulations car elles sont effectuées à des cadences qui ne respectent la sensibilité émotionnelle des animaux. Les contraintes de l’abattage et les manipulations qui le précèdent sont également nombreuses. Dans certaines filières, les abattoirs sont rares et regroupés dans quelques zones, imposant aux animaux des voyages longs et pénibles.

Ces atteintes évidentes au bien-être des animaux s’accompagnent de désordres plus discrets, mais tout aussi profonds. Pour atteindre un état mental positif, il est impératif que l’animal dispose d’un contrôle sur son environnement physique et social. Ceci n’est pas le cas des animaux élevés en claustration, mais également dans des environnements pauvres tels que les stabulations, les boxes pour chevaux, de nombreux bâtiments d’élevage avicole, et certains espaces en plein-air qui ne sont pas aménagés. Par exemple, les lapins qui disposent d’un espace qui le permet, l’agencent en déplaçant des objets et en construisant des habitats très structurés (terriers, nids, latrines… ) et ils varient leur alimentation en choisissant diverses espèces végétales. Lorsqu’ils sont élevés en cage, leur niveau d’activité est très faible, ils sont apathiques, peureux et développent des stéréotypies. Pour que le bien-être mental puisse être satisfait, il faut redonner aux animaux la possibilité d’agir sur leur environnement.

Des stratégies d’amélioration du bien-être à la portée limitée

Les stratégies d’amélioration du bien-être développées jusqu’ici sont souvent insuffisantes, et ce pour plusieurs raisons.

L’encadrement des pratiques par la réglementation a un impact limité. En effet, si en Europe la protection des animaux d’élevage repose avant tout sur des réglementations, nombre d’entre elles édictent des normes insuffisantes et n’imposent pas d’apporter des résultats en terme de bien-être5. Surtout, ces réglementations n’encouragent pas les changements radicaux qu’il serait nécessaire de mettre en œuvre pour prendre en compte les états mentaux et les attentes des animaux.

La sélection génétique atteint certaines limites physiologiques, ainsi par exemple, les poulets de chair grandissent si vite que leurs muscles n’ont plus une croissance normale (Encadré). Les propositions d’amélioration génétique ne font qu’ajouter de nouveaux critères de sélection à une sélection orientée vers une production toujours plus élevée. Viser la multi-performance en « améliorant » ces animaux hyper-productifs et très spécialisés, c’est oublier que le « progrès » génétique implique des compromis entre critères de production et respect des limites physiologiques.

L’évaluation du bien-être des animaux en élevage repose sur de nombreux compromis. Il semble logique d’évaluer le bien-être des animaux pour savoir ce qui doit être amélioré, mais c’est postuler qu’un certain niveau de bien-être est effectif et qu’il est améliorable. Pourtant, comme nous l’avons vu, dans certains systèmes d’élevage, les besoins fondamentaux des animaux ne sont pas respectés. De plus, les grilles d’évaluation6 conduisent à des compromis, par exemple accepter des densités et des taux de lésions ou de maladies élevés et négliger des besoins fondamentaux des animaux.  Par ailleurs, cette évaluation du bien-être est essentiellement dirigée vers les pratiques de l’éleveur, en « oubliant » la responsabilité d’une réglementation tolérante, d’une sélection génétique aberrante et d’un système qui impose de fortes contraintes à l’éleveur.

Le bien-être des animaux se perd sur la fausse route de l’élevage de précision. Les outils de l’agriculture de précision promettent d’améliorer le bien-être de l’animal et de l’éleveur en permettant le suivi individualisé et en temps réel des animaux, sur un smartphone par exemple. En fait, cette voie permet surtout de fonctionner avec de grands troupeaux et d’en augmenter encore la taille, portant ainsi préjudice à la création de liens avec les animaux7. De plus, rappelons que ces équipements sont de nouveaux intrants polluants, énergivores et coûteux, en bref, peu durables.

Des pistes pour de vraies solutions

Certain.e.s d’entre nous ont essayé d’apporter des modifications à ces systèmes intensifs pour améliorer le bien-être des animaux, en réduisant les croissances trop rapides, en augmentant légèrement tel espace, en fournissant tels objets pour favoriser l’activité des animaux. Force est de constater que bon nombre de ces solutions n’ont qu’une portée très limitée sur le bien-être des animaux. Nous nous permettons d’envisager d’autres pistes en posant comme préalable qu’il est nécessaire de réduire le nombre d’animaux élevés car il est possible de s’alimenter en consommant moins de protéines d’origine animale et en limitant le gaspillage8.

Même si la taille des élevages en France est faible par rapport à la moyenne européenne, la réduction de la taille des fermes est nécessaire pour concevoir des systèmes respectueux du bien-être des animaux. Seule une petite taille permet que les animaux disposent d’environnements complexes comme un espace en plein-air aménagé. Ce dernier leur donne un accès régulier à de nombreux substrats et favorise un comportement alimentaire normal et l’expression de nombreux comportements de confort, sociaux, etc. Par exemple, les vaches laitières sont traites en un lieu fixe, la surface de pâturage accessible à proximité est donc limitée et ne permet pas un nourrissage dans les prés alentours lorsque les troupeaux sont grands. Il faut également que la taille des groupes soit faible pour que l’éleveur ou l’éleveuse puisse connaître ses animaux et passer du temps auprès d’eux. Pour réduire les stress de fin de vie, il est nécessaire de rendre possible la mise à mort des animaux à la ferme et de développer un maillage d’abattoirs de taille réduite évitant les longs déplacements des animaux. Enfin, certaines filières ont mis en place des chartes sur le bien-être animal qui doivent être mises en application et pourront servir de guide pour d’autres espèces.

Pour que ces systèmes soient viables, il faut réduire le niveau de spécialisation des élevages et des animaux, d’autant que réaliser la naissance, l’élevage, l’engraissement dans des fermes différentes nécessite des changements stressants et augmente les risques sanitaires. Réduire cette spécialisation implique l’utilisation d’animaux génétiquement différents, moins productifs, mais plus résistants et valorisant mieux des aliments peu riches. Ce changement implique des coûts de production accrus, des prix de vente augmentés et donc des modes de distribution et de consommation différents, mais il n’est pas au détriment du consommateur compte tenu des bénéfices qu’apporterait une alimentation moins riche en produits animaux, donc plus saine9 et plus respectueuse de l’environnement.

Conclusion

Alors, à quoi ont servi les travaux de recherche sur le bien-être des animaux jusqu’à ce jour ? A compléter et faire avancer les connaissances sur les animaux, et à montrer à ceux qui veulent bien l’entendre, que la sensibilité psychique des animaux de rente doit être respectée. Ceci, les ONG l’ont entendu et elles contribuent à faire évoluer la réglementation. Mais les connaissances que nous avons apportées ont finalement peu fait bouger les lignes et elles ont servi de caution scientifique à des productions génératrices de graves atteintes au bien-être des animaux, à un certain « welfare washing » en quelque sorte, alors, soyons plus clair.es : non, améliorer le bien-être des animaux dans les systèmes intensifs n’est pas possible.


  1. Le Neindre et al., 2018. La conscience des animaux. Ed. Quae. Et https://revue-sesame-inrae.fr/conscience-des-animaux-quels-consensus-scientifiques/
  2. Avis de l’ANSES, 2018. Saisine 2016-SA-0288.
  3. Veissier et al., 2009. Animals’ Emotions: Studies in Sheep Using Appraisal Theories. Animal Welfare, 18, 347-354.
  4. Boissy A., Lee C., 2014. How Assessing Relationships Between Emotions and Cognition Can Improve Farm Animal Welfare. Scientific and Technical Review of International Office of Epizootics, 33, 103-110.
  5. European Parliamentary Research Service. 2021. Animal welfare on the farm – ex-post evaluation of the EU legislation: Prospects for animal welfare labelling at EU level.
  6. Mounier, 2021. Le bien-être des animaux d’élevage. Évaluer le bien-être animal. Ed Quae.
  7. Tuyttens et al., 2022. Twelve threats of Precision Livestock Framing (PLF) for animal welfare. Frontiers in Veterinary Science, 9, 889623
  8. Rapport du Giec. Avril 2022. Quelles solutions face au réchauffement climatique ?
  9. Willet et al., 2019. Food in the Anthropocene: The EAT-Lancet Commission on healthy diets from sustainable food systems. Lancet, 393, 447-492 ; Mariotti, 2022. Manger des animaux n’est pas indispensable pour la santé. https://www.polytechnique-insights.com/dossiers/sante-et-biotech/les-proteines-alimentaires-les-trois-enjeux-de-notre-epoque/manger-des-animaux-nest-pas-indispensable-pour-la-sante%ef%bf%bc/

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8 Responses to Améliorer le bien-être des animaux d’élevage : est-ce toujours possible ?

  1. PROPECK dit :

    Comment obliger les éleveurs à respecter les animaux qui les font vivre ? on ne peut obliger quiconque à être digne et vertueux. Seule la diffusion du spectacle de la souffrance animale peut nous ouvrir les yeux et obliger les éleveurs à respecter des normes plus respectueuses. Elever une poule ou un lapin sur une surface correspondant à une feuille A4, sans jamais voir le jour, c’est actuellement la norme ! le législateur a pris acte de l’état des élevages…à l’instant T, en souhaitant probablement améliorer la situation plus tard. A cet instant T, la majorité des éleveurs se conduisait de façon indigne. Il faudra encore des décennies pour que les normes progressent et qu’on puisse avoir des élevages et des éleveurs moins maltraitants. La dignité c’est autre chose, cela peut être transmis par l’éducation, par l’idée qu’on se faisait autrefois de la vie… »mes grands parents, mes parents auraient- ils oser conditionner les animaux, dans de telles conditions ? Etaient – ils aussi insensibles ?

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  3. JFD dit :

    Alors que beaucoup de gens n’ont plus assez d’argent pour acheter suffisamment de nourriture, si l’on suivait les préconisations de ces chercheurs, il faudrait encore la payer plus chère. J’ai écouté lors d’un reportage un retraité dire qu’il n’achètait plus de bavette, sa viande préférée parce qu’il n’en avait plus les moyens. Vouloir qu’elle soit encore pus chère au nom du bien être animal sous le faux prétexte qu’on peut s’en passer est scandaleux moralement. Pour l’humain, ce sont les intérêts humains qui priment tels que ces humains eux mêmes les définissent pas les chercheurs en bien être animal ni le Giec qui d’ailleurs ne recommande rien. De plus qui sera condamné au végétarisme voire au véganisme ? pas les classes aisées mais les moins aisées. Enfin dire que sans viande on se porterait mieux n’est pas prouvé.
    Un recherche agronomique qui n’est pas au service exclusif des producteurs et consommateurs humains ne devrait recevoir aucun financement public. Ici elle se retourne contre l’éleveur et par voie de conséquence in fine contre le consommateur.

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  5. Gheerbrant Marie dit :

    Pour un vrai respect de l’animal d’élevage, de son identité propre, il faut être hors la loi quant aux normes et obligations imposées par les administrations.

  6. Pingback: Améliorer le bien-être des animaux d’élevage : est-ce toujours possible ? – Chaire bien-être animal

  7. Marie-Line Maublanc dit :

    Enfin !!! La prise de position tant attendue, tellement elle s’impose de la part de spécialistes du bien-être animal. Bravo !

  8. pousset dit :

    la réduction de la taille des fermes sera un progrès mais ce mouvement n’est pas encore vraiment amorcé …
    Joseph Pousset

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