Les échos & le fil

Published on 15 mai 2020 |

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Les échos #16-2020

Il n’aura échappé à personne que cette année 2020 est étrange. Tentons de laisser de côté la crise du nouveau coronavirus et regardons d’autres phénomènes bizarres voulez-vous ? Le premier qui vint à l’esprit c’est la météo. On est bien d’accord que le changement climatique ne se mesure pas à l’aune d’une saison, mais il faut constater que cette année, c’est curieux, le nord a connu du soleil et une intense sécheresse pendant tout le confinement, tandis que le sud est noyé sous des trombes d’eau depuis le début de l’année. Les prévisions saisonnières n’entrevoient rien de très réjouissant pour le début de l’été avec des températures envisagées largement au-dessus de la moyenne.


Du côté des nappes phréatiques toutefois, la situation était globalement correcte ces dernières semaines. Sauf dans l’Est de la France où il fait sec… Tiens donc, le coronavirus serait-il favorisé par la sécheresse (ironie inside) ? Cette sécheresse, ce beau temps ont favorisé le travail des abeilles. La preuve, la récolte de miel est très bonne dans le nord de la France quand elle est catastrophique dans le sud.


D’ailleurs, puisqu’on parle des choses qui fâchent, il y a aussi toujours ce point de crispation intense entre agriculture bio et conventionnelle, l’une accusant l’autre des pires maux, l’autre accusant l’une des pires mots. Le jury de déontologie publicitaire a d’ailleurs jugé que la campagne du Synadis Bio de l’automne dernier était bel et bien dégradante. Au motif que la campagne est « fondée sur le dénigrement des filières de commercialisation des produits de l’agriculture biologique autres que celles adhérentes du syndicat…»

Sinon, dans le monde d’avant comme il va, et en attendant le merveilleux monde d’après, le commerce des céréales est bouleversé par la crise du Covid-19 nous explique RFI qui constate des flux très inhabituels, moins de consommation ici, plus là, le paysage des échanges n’est pas commun en ce moment. Voilà de quoi en tout cas ajouter quelques éléments économiques et globaux au débat autour de la « vocation exportatrice de la Ferme France. » Tiens, et puisqu’on y est, autant commencer par ce podcast pour mieux comprendre les enjeux de tout ce bazar.


Pendant que l’Europe hésite à financer, pour quelques dizaines de millions d’euros, un peu de distillation pour alléger la crise du secteur viticole (France, Espagne et Italie représentent plus de 50 % de la production mondiale), Trump annonce faire un chèque de trois milliards de dollars aux « farmers » américains afin d’amortir un peu la surproduction liée à la crise. Toujours dans les conséquences du Covid-19, la problématique « main-d’œuvre » est toujours d’actualité mais c’est visiblement compliqué d’ouvrir les frontières en dépit des annonces. En Andalousie une enquête a été ouverte pour vérifier que le travail aux champs, ou dans les serres, ne relevait pas de l’exploitation, voire de l’esclavage

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