Publié le 23 mai 2017 |
2[Autruches] Le rôle crucial des abattoirs (6/7)
Un feuilleton de Stéphane Thépot.
Abattre une autruche, la dépecer et la découper selon les règles de l’art n’est pas une mince affaire. Quelques abattoirs multi-espèces ont obtenu un agrément à titre dérogatoire, mais la plupart des industriels du secteur ne veulent pas s’encombrer avec ce drôle de « bétail » qu’il faut plumer, au risque d’introduire des salmonelles sur la chaîne. Reste la solution de l’abattage à la ferme. Quelques éleveurs ont franchi le pas. Mais là encore, l’arbitraire administratif semble de mise. Daniel Frank, qui avait obtenu l’aval des autorités aveyronnaises pour construire un abattoir sur son exploitation à Bozouls, a été contraint de le fermer quatre ans plus tard par les mêmes fonctionnaires de la DSV. Dans le Var, l’administration a au contraire encouragé la construction d’un abattoir mutualisé pour tous les éleveurs de la région. Selon les confidences d’un éleveur, certains de ses collègues s’improviseraient eux-mêmes sacrificateurs de leurs animaux à la ferme, avant de transporter les dépouilles à l’abattoir le plus proche pour obtenir des papiers en règle.
(Suite.)
Bonjour, je n’y connais rien dans l’autruche, qu’est-ce qu’il y a de particulier pour abattre cet animal,
pourquoi si peu d’abattoirs ?
Mon dada est d’inventer , n’importe quoi, de dépanner les autres.
merci de me renseigner.
L’autruche est pour les abattoir une grosse poule qui demande un materiels adapter malgre le fait que la viande d’autruche soit une viande noble celle ci n’est que très peu répandu, il n’existe donc pas réellement de marché avec les autruches ce qui fait peur au investisseur.