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Les échos & le fil Les échos de Sesame

Publié le 18 mai 2018 |

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Les échos #19-2018

En matière de bestioles qui posent problèmes, ces derniers jours ont été encore riches en actualités. D’un côté, il y a les organisations de défense du loup qui crient à l’arnaque et accusent la Coordination rurale de « former » les agriculteurs à biaiser les constatations. En faisant passer toute attaque sur les troupeaux pour une attaque de loup. Partant, à en détourner les compensations financières.

Pendant ce temps-là en Ariège, un groupe d’hommes armés et cagoulés a prononcé l’ouverture de la chasse à l’ours. Avec des méthodes largement empruntées aux façons de faire des groupes indépendantistes d’ici, Le Front de libération nationale corse, ou de là-bas, feu Euskadi Ta Askatasuna. 

Dommage qu’ils aient manqué la première chasse à l’ours de l’année dans les Pyrénées ! Cela leur aurait peut-être évité des ennuis avec la justice puisqu’une enquête est ouverte.

Bien moins polémique, dans une interview « exclusive » mais sans scoop, à la Nouvelle-République, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert revient sur les grands dossiers du moment, des États généraux de l’alimentation aux zones défavorisées.

Et dans nos assiettes ? Libération s’inquiète, à la suite de la tribune d’une poignée représentative de chefs reconnus, de la disparition du claquos au lait cru. Le Monde en profite pour rappeler qui décide d’accorder ou non une appellation en France et en Europe quand Les Échos titrent, c’est rabelaisien, sur la reprise de plus belle de la « guerre du Camembert. »

Et quoi pour remplacer le camembert au lait cru s’il venait à disparaître ? Le fermenté est-il l’avenir de nos assiettes ? Food Navigator croit voir dans ce processus, peu utilisé pourtant dans l’industrie agroalimentaire occidentale, la super mega-tendance des années à venir. Principalement parce que les produits fermentés ont une image plus naturelle que les autres et, qu’en plus, ils sont bénéfiques pour la santé. À moins que la super nouvelle nouvelle méga-tendance nous vienne de la mer. Enfin des « fake produits de la mer. » Après la viande sans viande, produite à partir de végétaux, voici les crevettes sans crevettes ! On attend avec impatience le homard végétal en espérant n’avoir point à l’estourbir avant de l’ébouillanter !

En attendant la généralisation des fake viandes et poissons, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de son côté s’interroge sur les diètes dites méditerranéenne et nordique. Elle a regardé du côté des 15 pays européens qui ont inscrit, de manière différente, ces schémas dans leur politique alimentaire. En regrettant au final le manque d’informations sur l’impact réel de ces régimes sur la santé des populations qui y sont soumises.

Économie circulaire

En Bretagne l’agriculture circulaire et l’agriculture bas carbone sont en train de devenir des réalités. C’est le projet de la communauté de communes de Locminé dans le Morbihan qui transforme les co-produits de l’agriculture en fertilisants à l’issue de la méthanisation. Les premiers essais sont prometteurs. Voilà qui ferait parfait substrat au champignon plus fort que les radionucléides.

Et enfin, puisque nous sommes encore à la veille d’un week-end possiblement à rallonge (on se demande comment on va faire au mois de juin pour résister !) sabrons le champagne comme ce couple anglais, vainqueur de 3 M£ à la loterie qui n’a pas hésité à célébrer ses gains en transformant sa pelouse en hommage au champagne.

Ce que ne nous dit pas cette histoire c’est s’il a fallu avoir recours à un robot spécialisé dans les tâches sous-marines pour ouvrir cette bouteille toute d’herbe vêtue !

Bon week-end !




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