À mots découverts

Published on 16 novembre 2021 |

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[Réintroduction] Pourquoi en faire un cas d’espèce ?

par Laura Martin-Meyer

Rumeurs de lâchers clandestins de vipères ou de loups, difficile coexistence entre ours et activités agropastorales, vautours suspectés de s’attaquer à des proies vivantes, tirs illégaux de lynx… Le point commun à toutes ces histoires ? La réintroduction réelle ou fantasmée d’espèces menacées, qui charrie son lot de tensions et d’enjeux très concrets. Les esprits s’échauffent, pendant que suit son cours la sixième extinction de masse. Seule certitude : « Consentir au retour d’une espèce, c’est un choix de société 1. »

Souvenez-vous. Le 6 mai 2019, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) alertait sur l’état préoccupant de la biodiversité, estimant qu’un million d’espèces animales et végétales étaient menacées d’extinction au cours des prochaines décennies. Deux printemps silencieux plus tard, le 4 septembre 2021, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) confirme l’intuition funeste, via l’actualisation de sa célèbre « liste rouge » mondiale des espèces menacées : sur les 138 371 qu’elle répertorie, 28 % sont dites « vulnérables », « en danger » ou « en danger critique » d’extinction. En France, elles représentent 11 % des espèces étudiées. Craig Hilton-Taylor, responsable de ce baromètre de la biodiversité, en est sûr : « Nous sommes très près d’une sixième extinction de masse. » Et l’UICN d’enfoncer une nouvelle fois le clou, le 10 septembre suivant, lors de son Congrès mondial de la nature : « L’humanité a atteint un point de bascule 2. » Alors, fin de partie ? Voyons plutôt ce que nous réserve l’acte deux, une fois ôté le costume de Cassandre. Car, pour faire face à cette érosion massive de la biodiversité, des solutions existent. La réintroduction, qui consiste à opérer « le déplacement intentionnel d’un organisme pour le relâcher dans un site de son aire d’indigénat originelle dont il a disparu » (UICN, 2013) 3, en est une.

Lâcher prise

Entrée en matière avec François Sarrazin, professeur d’écologie à Sorbonne Université et chercheur au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (MNHN, CNRS, Sorbonne Université, équipe Conservation et restauration des populations). Ce dernier rappelle : ancienne, la pratique se développe aux XIXe et XXe siècles, avec un « boom » dans les années 1970 et une structuration lors des décennies suivantes. Pour prendre la mesure des enjeux, il faut commencer par s’interroger sur les fondements mêmes de l’extinction. Et l’écologue de signaler d’emblée que cette dernière « fait partie du cours normal de l’évolution ». Ce qui l’est moins, ce sont « les taux 100 à 1000 fois supérieurs à ceux attendus ». Pour celui qui préside également le conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, pas de doute, « la crise actuelle traduit que l’immense majorité des extinctions constatées aujourd’hui sont d’origine anthropique ». Un consensus scientifique mondial. Dans le viseur : la dégradation, la perte et la fragmentation des habitats ; la surexploitation des espèces ; les multiples pollutions plastiques, lumineuses et sonores ; le rôle joué par les espèces exotiques envahissantes et, enfin, le changement climatique. C’est pourquoi, à ce stade, les programmes de réintroduction visent principalement à pallier les extinctions locales ainsi induites. Pas question, en effet, de contrarier les dynamiques évolutives ordinaires. Voyons plutôt la réintroduction comme « un petit coup de pouce permettant de redonner une place à la libre autonomie et évolution d’organismes qui auraient dû les conserver et dont on a amputé les chances par le passé ». C’est une question d’éthique. Mais alors, ne ferait-on pas mieux de prendre le problème à la racine, en intervenant en priorité sur les causes de l’extinction ? Plus qu’un « prérequis obligatoire », c’est le b.a.-ba de la conservation, précise-t-il : « Idéalement, il faut tout faire pour éviter d’avoir à réintroduire une espèce, une option lourde, laborieuse et coûteuse. » C’est d’ailleurs ce que préconise le Conservation Translocation Specialist Group de l’UICN, chargé d’établir des lignes directrices en matière de réintroduction (lire « Pas à pas »).

Charisme animal

Dans les rangs grossissants des espèces menacées, reste maintenant à établir la liste des lauréats aux programmes de réintroduction. Et c’est peu dire que le concours d’entrée est sélectif : qualités esthétiques singulières, attributs emblématiques ou patrimoniaux, voire « charisme animal » furent longtemps fortement valorisés par les recruteurs. Songez au grand tétras d’Écosse, ce bel oiseau rare aux plumes bleu roi, connu notamment pour ses parades nuptiales spectaculaires. Disparu au XVIIIe siècle du fait de la perte de son habitat forestier, il est l’une des premières espèces à faire l’objet, en 1837, d’un programme de réintroduction. Il est vrai, explique F. Sarrazin, que les premiers efforts de conservation ont principalement porté sur des animaux « de grande taille, perçus comme menacés : mammifères et oiseaux. » Bison d’Europe, ours brun, castor d’Europe, bouquetin des Alpes, cheval de Przewalski en Mongolie, vautour fauve, gypaète barbu et condor de Californie figurent ainsi au palmarès des réintroductions les plus emblématiques. De véritables bêtes à concours ? Pas seulement car « déjà fallait-il savoir que ces espèces déclinaient ou avaient disparu dans un passé plus ou moins lointain ». Résultat, ont été avantagées celles pour lesquelles « la documentation des pertes et la compréhension des causes d’extinction par les acteurs locaux et les naturalistes de l’époque étaient sans doute les plus élevées proportionnellement ». Sans oublier qu’il fallait bien compter sur une poignée d’« amateurs pionniers et passionnés, issus des mondes naturalistes et associatifs, et plus rarement des sphères académiques ». Signalons les frères Terrasse et Paul Géroudet pour le vautour fauve et le gypaète barbu, Dominique Gauthier pour le bouquetin ou encore Bernard Richard et Maurice Blanchet pour le castor… Leurs motivations ? Esthétiques pour certains, éthiques pour d’autres ; teintées le plus souvent d’une forme d’admiration pour les individus réintroduits. Mais, désormais, plus question de se cantonner au seul périmètre des espèces dites « emblématiques ». Aussi est-il probable que l’on s’achemine progressivement vers la sélection « d’animaux que l’on n’aurait jamais imaginé réintroduire par le passé ». Illustration à travers le cas des vautours en Inde, un groupe d’espèces jugées communes et ordinaires dans cette région d’Asie : dans les années 1990, leurs populations se sont massivement « crashées », en raison, notamment, de l’usage de produits vétérinaires toxiques. En consommant les carcasses de bovins traités au diclofénac, un puissant anti-inflammatoire, les vautours s’empoisonnaient et finissaient par tomber comme des mouches. Résultat, « on discute aujourd’hui de leur réintroduction alors qu’il y a à peine trente ans, leur population était encore particulièrement abondante ».

Réactions en chaîne

Aujourd’hui, le choix des espèces à réintroduire tiendrait plutôt compte de la restauration des écosystèmes, de la viabilité des populations et de la lutte contre l’érosion de la biodiversité. En clair, simplifie F. Sarrazin, il faut voir les choses comme « la restauration d’un tableau, où l’on corrige par petites touches les impacts antérieurs ». Que seraient en effet les toiles d’Henri Rousseau, sans la silhouette de leurs tigres ? De fait, la disparition d’un maillon peut entraîner la fragilité ou l’instabilité de tout l’écosystème. Une espèce nouvelle, c’est réintroduire à la fois de la compétition, de la symbiose, sans oublier de la prédation. Ce n’est pas tout, car réintroduire des animaux, c’est également réintroduire des pratiques et des usages plus respectueux des milieux : il faut d’abord restaurer les habitats, favoriser les corridors et continuums écologiques pour qu’ils puissent circuler librement (lire « Pas à pas »). Une foule de mesures qui facilitent, en prime, le retour spontané d’autres animaux nomades. Éric Thouvenot, en charge du programme mammifère à la DREAL Grand Est, déclarait récemment sur France Culture qu’« en favorisant l’habitat du hamster, on voit revenir l’alouette des champs, des lièvres, des perdrix ou des faisans qu’on ne voyait plus en Alsace ». Voilà, à grands traits, pour l’approche centrée sur le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes. Côté viabilité des populations, notons que « les grands carnivores ou grands rapaces européens ayant bénéficié d’un programme de réintroduction se portent aujourd’hui nettement mieux que dans les années 1960 », comme le renseigne F. Sarrazin. Troisième et dernier élément, la lutte contre l’érosion de la biodiversité. C’est sans doute à l’échelle de l’évolution que les résultats obtenus sont les plus probants. Imaginons l’arbre du vivant : même conçue à l’échelon local, la réintroduction d’espèces éteintes contribue à préserver une plus grande diversité des branches de cet arbre. Leur perte aurait particulièrement appauvri la biodiversité terrestre 4. De quoi redonner l’espoir de printemps qui chantent. À condition, bien sûr, que l’espèce humaine y soit sensible. Car, sur le terrain, la partie est loin d’être gagnée.

Érosion de l’expérience

D’autres programmes de réintroduction, comme celui du lynx boréal initié en 1983 dans les Vosges, peinent en effet à prendre. C’est que l’entreprise est périlleuse : oppositions sociales, tirs illégaux et collisions sur les routes réduisent comme peau de chagrin la viabilité des populations réintroduites. Sans parler des vifs conflits que génèrent les programmes successifs de réintroduction de l’ours dans les Pyrénées françaises, aboutissant tantôt à la mort d’une poignée d’ursidés, tantôt à celle du projet lui-même. S’en étonner serait oublier que, comme l’indique la sociologue Isabelle Arpin, « le projet sur l’animal est indissolublement un projet sur l’espace 5». Un espace singulier, avec ses caractéristiques historiques, topographiques et sociologiques propres, que viennent parfois bousculer les retours successifs de spécimens à poils ou à plumes.Pour Coralie Mounet, chargée de recherche au CNRS (laboratoire Pacte) en géographie humaine et politiques du vivant, c’est évident : « La réintroduction d’une espèce sur un territoire donné rebat de multiples cartes, dans le sens où il va falloir réapprendre à coexister. » Comprenez qu’en même temps que s’éteint une espèce, s’éteint également l’expérience que l’on avait d’elle. Ainsi, ajoute F. Sarrazin, « certains acteurs locaux ont connu l’animal quand il était encore présent, tandis que d’autres en ont totalement perdu l’expérience et assistent, impuissants, à son retour laborieux. C’est clair, on remet les gens dans l’eau froide et, pour qu’elle se tiédisse, il faut trouver des compromis 6. »

Rebelles à la théorie

Et ce n’est pas tout. Car cet apprentissage concerne non seulement l’espèce humaine mais aussi l’espèce réintroduite. « Les animaux eux-mêmes doivent acquérir une expérience des territoires qui les accueillent », note Coralie Mounet. Exemple. En 2015, son étudiante Maylis Borelli-Massines part à la rencontre des éleveurs et bergers confrontés de plein fouet au retour de l’ours dans les Pyrénées françaises. Sont-ils opposés au retour du prédateur ? « Oui, mais moins par principe que par appréhension des attaques. » Plus surprenant, c’est le comportement des nouveaux venus qui fait l’objet d’inquiétudes : d’origine slovène, les ours réintroduits sont, de fait, étrangers à la culture du territoire pyrénéen. Allaient-ils s’adapter à leur nouvel habitat sans faire de dégâts ? La question taraude à chaque lâcher d’individus en provenance de l’étranger. « Arrivés dans un environnement inconnu, les plantigrades doivent en effet apprendre à connaître les ressources alimentaires du territoire. Problème, lors de “cette phase d’acclimatation” qui peut durer plusieurs années, certains pourraient avoir tendance à choisir la facilité en s’attaquant en premier lieu aux animaux domestiques. Songeons à Boutxy, mort en 2009 après avoir attaqué des troupeaux. Il y a de quoi marquer durablement les esprits », explique la géographe. Sans compter que cette migration à marche forcée fait le lit de rumeurs pour le moins étonnantes, comme celle conférant à l’ours slovène une plus grande agressivité que son cousin français (lire encadré « Langues de vipère »). Pure fantaisie ? Pas tout à fait, soutient C. Mounet. Certes, l’accumulation des données et des connaissances scientifiques nous permet de mieux appréhender le comportement des animaux réintroduits. Mais, entre la théorie sur l’espèce et la pratique des individus, « ça déborde toujours. […] Ce n’est pas le bouquetin ou l’ours que l’on réintroduit, mais bien des bouquetins et des ours qui doivent s’adapter à leur nouveau socioécosystème ». Au gré de circonstances particulières, il peut ainsi arriver que le comportement d’une poignée de ces individus diverge de celui auquel on s’attendait. Et ces éventuels « débordements » de faire parfois le lit de polémiques et d’offrir une caisse de résonance à certains porteurs d’intérêts. Prenons le cas des vautours fauves, équarrisseurs naturels récemment accusés de prédation sur des bêtes ante mortem. Dans les années 1970, les acteurs de sa réintroduction ont arpenté villages, mairies, fermes et sociétés de chasse situés dans l’aire de répartition des lâchers à venir. L’objectif : informer et consulter à propos du programme, répondre aux interrogations, lever les ambiguïtés et ainsi décourager les destructions directes ou indirectes d’oiseaux réintroduits. « Cela représente dix ans de travail d’accompagnement et de concertation avec les populations locales », insiste F. Sarrazin. Les efforts paient : « Durant les trente premières années du programme de réintroduction, nous n’avons documenté aucune destruction de vautours, et nous avons même noté un intérêt certain des acteurs locaux à voir leur retour ». Que dire alors des frictions actuelles ? « Elles ont principalement lieu en marge de l’aire de répartition initiale des oiseaux. J’entends par là que la polémique émane d’acteurs qui n’avaient pas au départ bénéficié de ce travail de concertation et d’accompagnement. Sans oublier que les constats vétérinaires ne montrent pas de changement de comportement des vautours, et que les consommations ante mortem restent statistiquement marginales. »

À côté de la cible

Reste l’ombre portée de tout programme de réintroduction. Certes, « il y a des conflits entre humains et animaux. Mais il y a surtout des conflits entre protecteurs et éradicateurs de ces derniers. Résultat, soit on sanctuarise soit on détruit ; alors qu’il y a toutes sortes de solutions intermédiaires, qui sont à la fois humanistes et naturalistes ». L’invite est lancée par Joëlle Zask, philosophe à l’université Aix-Marseille et auteure d’une foule d’ouvrages sur l’expérience démocratique, à la cité comme à la campagne. Plus récemment, elle s’est intéressée aux relations entre humains et animaux. Avec cette ferme conviction qu’il existe « des solutions au coup par coup, en termes de partage d’espace et d’associations raisonnables entre ceux qui se trouvent d’un côté ou de l’autre de la barrière » (lire l’entretien [Animaux sauvages] « Conserver cette distance nécessaire à ma survie, comme à la leur »). Une association raisonnable emblématique, c’est par exemple celle des bergers et organismes de protection de la nature, dans la montagne béarnaise, autour de la production du fromage Pé Descaous. Sa particularité ? Une patte d’ours en guise d’empreinte. On pourrait également évoquer le succès de la réintroduction du bouquetin ibérique dans les Pyrénées françaises, qui est parvenu à fédérer naturalistes, éleveurs, acteurs du monde de la chasse et du tourisme. Malgré tout, en cas d’impossible dialogue entre ces mondes, sachons aussi « remettre les choses à leur place : on fait toute une montagne de soixante ours dans les Pyrénées, alors que ce qui devrait nous indigner davantage, ce sont par exemple les lâchers annuels massifs de millions d’oiseaux et d’ongulés dans un but cynégétique. » Un « loup » que soulève également F. Sarrazin, toujours aussi étonné d’observer « les précautions que l’on prend à l’égard de certaines pratiques, comme la réintroduction dans un but de conservation, et les tolérances que l’on connaît quant aux lâchers de cibles. » Certes, conclue-t-il, « on est tous d’accord pour dire que la réintroduction n’est vraiment pas la panacée et ne doit pas être vue ainsi. Plutôt que de représenter la solution face au crash massif de la biodiversité, disons qu’elle constitue l’aboutissement le plus ultime du fait qu’on n’a pas su faire mieux avant. Dès lors, est-on capable de sortir le nez des contingences immédiates pour être, finalement, cette première espèce à penser la possibilité d’une seconde chance pour celles qui l’entourent ? »

Langues de vipère

C’est un grand classique des disputes en matière de réintroduction : les responsables de l’environnement favoriseraient-ils clandestinement le retour d’espèces sauvages ? Tenez, paraît qu’en 1976, des écolos auraient lâché à grande échelle des paquets de vipères depuis le ciel des Causses. Pendant dix ans, l’histoire alimente des faits divers, pendant que chacun y va de son témoignage : recensement d’hélicoptères suspects survolant la zone, découverte d’emballages ; boîtes, sacs et parachutes. Bien que cantonnée au périmètre de la rumeur, l’affaire crée un précédent. Il faut attendre l’année 1992, avec le retour spontané d’un couple de loups dans le parc naturel du Mercantour, pour en voir l’illustration la plus saisissante. À cette date, l’événement se heurte à un soupçon : d’après les opposants au loup, ce dernier aurait été réintroduit clandestinement par des protecteurs de la nature. Très vite, la rumeur gagne l’enceinte parlementaire. L’anthropologue Véronique Campion-Vincent a étudié le dossier : « La polémique sur le retour du loup a transformé les rumeurs de lâchers volontaires et clandestins d’animaux en arme politique. En février 1995 […] le député Patrick Ollier évoqua ainsi les lâchers de vipères comme antécédent rendant plausibles les accusations qu’il portait sur la réintroduction artificielle du loup dans le Mercantour 7. » En clair, si le retour spontané de Canis Lupus sur le sol français fait aujourd’hui l’objet d’un consensus scientifique, le remous médiatique et politique qu’il occasionna serait, d’après Coralie Mounet, « fondateur d’une défiance durable entre les mondes 8 ».

Lire la suite de l’article : [Réintroduction] Pas à pas



  1. François Sarrazin, propos recueillis le 25 août 2021.
  2. Manifeste de Marseille, le 10 septembre 2021 : https://www.iucncongress2020.org/fr/programme/manifeste-de-marseille
  3. IUCN/SSC (2013), “Guidelines for Reintroductions and Other Conservation Translocations”, version 1.0. Gland, Switzerland: IUCN Species Survival Commission, VIII + 57 pp.
  4. Résultats d’une étude publiée en 2019 par François Sarrazin et son équipe : https://www.su-ite.eu/les-bienfaits-des-reintroductions-despeces/
  5. Isabelle Mauz, « Introductions, réintroductions : des convergences, par-delà les différences », 2006. https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2006-Supp.1-page-3.html
  6. À cet égard, la coexistence entre ours et activités agropastorales offre à voir une large palette de compromis possibles : https://revue-sesame-inrae.fr/ours-faut-il-vraiment-en-faire-une-montagne/
  7. Véronique Campion-Vincent, « Les réactions au retour du loup en France. Une tentative d’analyse prenant les “rumeurs” au sérieux », 2002.
  8. Pour en savoir plus, voir la thèse d’Antoine Doré, « Des loups dans la cité : éléments d’écologie pragmatiste », 2011.

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